Ce vendredi soir annonce le lancement du festival Europavox pour beaucoup de monde. C’est le week end et les 2 premières soirées ne proposaient pas autant de concerts que les jours à venir.
Les abords du festival sont assez calmes à mon arrivée mais il est encore tôt et la météo ne se prête pas à un apéro posé dans l’herbe Place du 1er mai, bien que quelques irréductibles ne dérogent pas à la tradition !
Le site en lui-même est semblable aux années précédentes. On retrouve les foods trucks que l’on connait, quelques stands de merchandising, radio Arverne, le bar à vins, un stand de glace Ben & Jerry… Une petite nouveauté à relever : la présence de plusieurs baby foots à proximité du bar central. Très sympa!
Je débute la soirée par le concert de Philippe Katerine à l’auditorium. C’est la première fois que je vois cet artiste en live.
La salle est quasi pleine et le public semble réceptif au show proposé. En tout cas personne ne reste indifférent! J’ai pu voir des gens absolument conquis par le spectacle, qui en redemandaient alors que d’autres ne semblaient pas adhérer « Il m’énerve ce mec », « C’est du grand n’importe quoi! Regarde-moi ça! ». Il en faut pour tout le monde ! Toujours est-il que les applaudissements, éclats de rire et autres cris s’enchaînement et répondent à l’artiste. Le chanteur est seul sur scène accompagnée d’une pianiste. Reprise de Louxor J’Adore assez surprenante, tout en alternance de douceur et de nervosité !
Pour ma part, ce fut une belle découverte. Katerine propose plus qu’un concert, on assiste à un show décalé, parfois burlesque qui nous invite à entrer dans l’univers de l’artiste ou tout simplement à profiter du moment présent.
Le dernier morceau arrivant, je sors découvrir l’autre moitié du site. La scène Factory envoie du lourd ! Le groupe Repetitor est aux commandes. Ce trio composé d’un chanteur/guitariste, d’une batteuse et d’une bassiste assure le show et envoie de gros riffs de guitare accompagnés d’une basse bien énervée. Du gros son parfaitement dosé. Le public semble apprécier et reprend en cœur le refrain serbe, probablement sans savoir ce qu’il signifie.
A noter, à l’entrée de la scène Factory, la présence de la Librairie des Volcans qui propose des vinyls et livres au sein du festival et le camion de crêpes aux tarifs plus que raisonnables.
La soirée se poursuit avec Breakbot. J’ai croisé l’artiste le midi en quittant mon travail, un mec habillé à la cool et là je le retrouve sur scène dans un costume blanc immaculé, cheveux bien coiffés… Sacré contraste ! Les hits s’enchainement mêlant électro et disco. Les gros succès du groupe sont accueillis en triomphe par le public qui n’attend que ça.
Un peu déçu par ce concert à la sonorité trop disco pour moi et j’ai trouvé Breakbot un peu absent, peu communicatif.
Je termine la soirée par le live de Gramatik. Le beatmaker est accompagné d’un bassiste et de vidéos au visuel très efficace. Les titres aux beats orientés hip hop laissent peu à peu place à des sonorités plus orientées électro. Le public est à fond, voulant conclure la soirée en beauté ! Gramatik alterne les sons électro swing avec des titres mélant jazz-hip hop-électro.
Un savant mélange sacrément efficace vu l’enthousiasme de la foule. A retenir, un mix bien énervé du titre Sometimes de Moby. Un bon concert, tout en efficacité !
La suite ce soir ! J’ai hâte de pouvoir revoir Soom T en live ,voir Joey Starr reprendre des titres de NTM avec Nathy, découvrir General Elektriks en concerts, sans oublier notre ami et contributeur au site SNKLS qui assure le lancement de la soirée Electroclub.