Un lundi férié, c’est toujours bienvenu. Alors après être passé par la case Château Perché, ce lundi de trêve sonne comme une bénédiction. Retour en images sur une soirée de folies.
Retour sur… Château Perché Festival à Ravel
Publié le 15 août 2016
Après avoir déployé ses ailes au château de Chazeron il y a un an, puis au château de Busset en avril dernier, cette édition au château de Ravel promettait d’être furieusement furieuse. D’autant que cette fois, le festival se tenait non pas sur deux, mais trois jours. Autant vous dire que je m’attendais à ce que le corps et l’esprit soient mis à rude contribution. Le programme officiel ne s’en cachait d’ailleurs pas : « Danses énigmatiques dans un univers magmatique, performances artistiques, troubadours charismatiques et toujours le meilleur des musiques électroniques de Berlin et d’ailleurs. […] Ne suivez rien d’autre que votre instinct. Venez réchauffer vos cœurs et régaler vos yeux sur la terrasse des volcans d’Auvergne. »
J’avais donc hâte d’aller trainer mes guêtres du côté de Ravel pour me frotter à ce monde, pour moi totalement inconnu.
Arrivée samedi à 16h30. Le staff nous guide dans la bonne humeur jusqu’au parking. Le thermomètre frôle les 34°C, et la marche qui sépare le parking du camping prend rapidement un air de chemin de croix. Au bout du chemin, le camping nous tend enfin les bras. Et tout l’effort de la marche s’efface devant la vue qui nous est offerte. On devine déjà qu’avec un tel cadre, la soirée risque d’être magique.
Des amis nous rejoignent au camping, mais le traditionnel apéro sera écourté : pas de temps à perdre, nous tremblons déjà d’impatience de découvrir les lieux. Alors c’est parti pour une visite du propriétaire !
Quelques mètres après l’entrée, le Château s’offre à nous. Décoré pour l’occasion, il accueille sous sa voûte centrale le stand de change.
Juste devant, sur l’esplanade, se trouve la scène du Belvédère. La vue est magnifique. Ajoutez à cela le son de Schmeckefuchs, et vous obtenez un cocktail qui donne le smile.
On continue notre exploration en longeant le château côté Est, direction la scène de l’Étable. La cour fermée accueille quelques centaines de festivaliers qui se trémoussent au son de Maximilian Stolze. On se rafraîchit d’une pinte de bière en profitant du son.
Mais ne vous y trompez pas : non loin de là se joue un tout autre spectacle…
Bienvenue au Purgatoire, lieu de tous les maléfices. Pour l’heure, Kïzen diffuse son set, mais plus tard, le lieu laissera place à des scènes de bondage, de danse érotique, et d’autres performances NSFW. Les plus intimidé(e)s pourront toujours tenter de laver leur âme en inscrivant un mot dans le livre des prières.
Continuons le tour du château. Nous commençons à prendre conscience qu’aucune scène ne sera proposée dans les salles intérieures du château. Dommage.
Passés les stands de restauration, nous descendons au jardin. À cette heure, on y cultive une certaine variété de techno-house sur fond de soleil couchant sur la Chaîne des Puys. Somptueux !
Il nous reste une scène à découvrir : la scène Terre Brûlée, que nous avions « ignorée » à l’entrée du site. La scène est encore calme pour l’instant, mais le point de vue vaut encore une fois le détour. Et d’ici quelques minutes, la façade du château aura elle aussi droit à son maquillage, sous forme de mapping vidéo.
De notre côté, la nuit s’écoulera dans un doux mélange de techno, de house, et de rencontres farfelues.
Longue vie au Château Perché Festival et à son ambiance tip-top, et un gros merci aux orgas qui ont du galérer grave pour nous proposer un tel festival dans un cadre si somptueux. Continuez comme ça ♥ !