A la Puce à l’Oreille il y a bien entendu de supers concerts mais il y a également des Afterworks chaque mois.
Nous avons rencontré Amélie Compère, responsable communication de la salle afin qu’elle nous en dise un peu plus à ce sujet.
Publié le 31 janvier 2017
A la Puce à l’Oreille il y a bien entendu de supers concerts mais il y a également des Afterworks chaque mois.
Nous avons rencontré Amélie Compère, responsable communication de la salle afin qu’elle nous en dise un peu plus à ce sujet.
Pour commencer, peux-tu nous présenter La Puce à l’Oreille ?
La Puce à L’Oreille est une salle de concert sur la ville de Riom, c’est une des seules salles indépendantes de la région. Elle était d’abord gérée par des bénévoles depuis sa création en 2008, puis elle a accueilli ses premiers salariés en 2013 et est devenue professionnelle.
Au départ, La Puce faisait à peu près 30 concerts par an, maintenant on a pas mal évolué et c’est une cinquantaine de dates.
Il y a tous les styles confondus, c’était plutôt de la chanson française initialement, mais maintenant c’est ouvert à d’autres genres : rock, métal, reggae, rap …
Il y a même des groupes européens, parfois même internationaux avec généralement des premières parties locales.
Vous proposez un After chaque mois, comment vous est-il venu l’idée d’en faire ?
L’idée à la base était que nous ressentions l’envie de faire en sorte que les gens se rencontrent dans Riom, que ce soit un temps pour les commerçants de se rapprocher et ainsi de les accueillir dans notre salle. Puis cela s’est développé sur tout le bassin riomois et s’est généralisé au public.
Que se passe-t-il pendant un afterwork ?
Le but est de faire une soirée où l’on puisse discuter, échanger, avec une musique d’ambiance, pas trop forte pour s’entendre parler. L’important est qu’il y ait un climat agréable, donnant l’envie de rester, avec des coins canapés pour s’asseoir et prendre le temps de se donner des nouvelles.
On propose des thèmes et des décors différents à chaque fois pour créer un univers sympa, et que les gens aient envie de découvrir quelque chose de nouveau .
Cela se passe de 18h à minuit, on essaye généralement de faire des animations à 20h et 22h car c’est à ces moments qu’il y a le maximum de personnes.
Comment est-ce que vous choisissez le thème de l’afterwork ? Quels seront les prochains thèmes ?
Par exemple, le prochain c’est « Star Wars », avec l’association « Au cœur de la force », car on a commencé à faire des afters avec d’autres associations. ( Ndr: l’interview a eu lieu avant le dernier afterwok)
Là, c’est une association qui a l’habitude de se rendre dans les hôpitaux pour les enfants malades, ils vont venir costumés et il y aura des combats de sabres lazer, des quizz, et une vente de gâteaux aux bénéfices des enfants.
Pour choisir un thème, c’est une concertation de l’équipe qui élit des thèmes qui lui tiennent à cœur. Depuis décembre on a ouvert les thèmes au public, c’est-à-dire qu’on leur propose aussi d’en choisir. En mars par exemple, à la demande du public il y aura un after « Célibataire » c’est un gros défi car on ne sait pas trop encore comment organiser cela ! (rires). Puis au mois de mai ce sera thème « peace and love ».
Quels sont les prochains concerts à venir à la puce ?
Sur ce mois-ci, il y aura du reggae le 27 Janvier, organisé par l’association Cercle de feu. Ils font venir Broussaï et Lion’s Night pour du pur reggae avec des gens bien connus du milieu.
Le 28, ce sera une Battle Scratch Party, c’est nous qui l’organisons. Il y aura 6 DJs dans un vrai ring gonflé, on espère que ce concept va attirer du monde. Effectivement, l’idée est de proposer un peu plus d’électro, on évolue doucement avec des DJs qui font des mixtes de vinyles. Ce n’est pas non plus de l’électro pure mais cela permet d’habituer le public à de nouvelles soirées. Celle-ci sera d’ailleurs gratuite et se déroulera entre 19h et 1h du matin, à la fin, le public votera pour le meilleur couple de Djs.
En grande nouveauté, on a Seth Gueko qui vient faire un soirée rap avec Gwad qui est un artiste local.
Puis il y aura Graham Bonnet Band, un groupe de rock vintage, avec un des membres fondateurs d’Alcatrazz et de Rainbow pour ceux qui connaissent, là encore c’est une des grandes légendes du rock que nous fait venir l’association Rock the Night.
Il paraît que vous avez toujours besoin de bénévoles, est-ce toujours d’actualité ?
Oui, on répond plus au moins rapidement selon les besoins. On a eu énormément de nouvelles recrues en décembre, du coup on a besoin principalement de personnes sur les soirs de concert.
En septembre, on aura besoin d’aide pour le flyage et aussi un petit peu d’affichage ou même de l’aide pour des événements plus particuliers.
Par exemple en juin , nous allons organiser le week-end du développement durable et de la récup’ du coup, on peut faire appel à des bénévoles motivés sur des projets spécifiques, à venir nous aider et à apporter leurs connaissances et savoirs.
Le dernier After était le 19 janvier avec pour thème « Star Wars », une soirée excellente qui a réjouit les nombreuses personnes présentes.
Allez aux prochains, vous ne serez pas déçus !