Festival Diamant Vert
Le festival du Diamant Vert est le festival auvergnat, qui monte, qui monte. Une programmation pointue et éclectique, faisant la part belle à l’electro, mais aussi aux musiques rare groove: de quoi ravir les fans de musiques nouvelles, parfaites pour danser, chiller, rêver et bien sûr faire la fête. Rendez-vous les 18 et 19 Août prochains, à Teissières-Les-Bouliès dans le Cantal.
Louise, organisatrice de cet événement immanquable de l’été, nous présente le festival à travers une interview sympa et pleine d’envie.
Retrouvez la programmation sur notre agenda.
Le festival du Diamant Vert commence à avoir une belle notoriété aujourd’hui et est devenu un vrai rendez-vous culturel et musical dans le Cantal et même en France: lors de la première édition, qu’est ce qui avait motivé ce projet atypique et novateur?
Nous nous sommes tous les trois réunis après une belle tournée des festivals durant l’été 2015 avec l’envie de vouloir proposer sur nos terres le même type de manifestations.
Toujours en vadrouille pour voir nos artistes et collectifs préférés nous avons voulu apporter la fête à nous. C’est aussi notre très grand amour pour le Cantal qui nous a poussé à proposer un festival qui ne serait pas seulement musical mais aussi artistique, où les installations et œuvres mettraient en valeur la nature.Nous ne pensons pas être novateur, la dynamique est commune à tout un nouveau mouvement de fêtes heureuses et pailletées en France, c’est beau de se retrouver au cœur de cet élan.
Quand je regarde votre communication et votre organisation, je perçois un côté très pro, parfois très proche de festivals beaucoup plus établis et de plus grande taille! J’imagine qu’organiser un festival comme le vôtre, demande beaucoup d’énergie et de travail, et certainement un énorme soutien bénévole et local mais finalement qui compose l’équipe du festival, qui est derrière ce beau projet?
Le projet émane du collectif Blaster Blaster, à sa barre trois personnes: Théophile, Anna et moi même. Nous sommes très complémentaires, et nos goûts se rejoignent toujours. Chacun exerce son domaine de prédilection (logistique, production et communication) que nous essayons de faire le professionnellement possible.Le festival reste entièrement bénévole autant pour nous que pour les personnes qui nous aident à l’année et celles qui nous rejoignent le temps d’un weekend, c’est le socle solide de notre organisation.
Depuis la première édition, une couleur musicale pour ne pas dire une identité s’est très vite dessiné. Au delà de créer un événement sympa et fédérateur, quelle était et quelle est encore votre volonté artistique? Avez vous des exemples de festivals en tête, qui agissent un peu comme des modèles du genre ou de véritables sources d’inspiration?
Au niveau de la programmation musicale nous allons de plus en plus vers des sonorités funk, disco, afrobeat, world tout en cherchant la modernité dans les propositions. Celui qui mène ce type de programmation avec le plus de brio c’est Gilles Peterson et le World Wide Festival où nous allons chaque année.Pour la programmation d’artistes plasticiens ou collectif, nous sommes beaucoup plus libre, au coup de cœur, aux personnes que nous rencontrons et à celles qui viennent à nous.
2017, nouvelle édition, nouvelle programmation…… Comment pourriez vous la décrire en quelques mots? Quels sont les artistes, musiciens que vous êtes particulièrement fiers de pouvoir proposer à un public avide de sensations et d’émotions?
La programmation de cette année fait la part belle à la danse, au mouvement. Entre les Fat Badgers et Keep Dancing Inc il n’y a pas vraiment de ressemblance à priori mais je pense que sur scène les festivaliers ressentirons la même énergie qui nous à convaincu de les programmer, un bassin qui soudain bouge tout seul.La dernière grande émotion que nous avons ressenti c’était à l’écoute de C’est comme ça de Toto et les sauvages, une choral hippie dont on s’est tout de suite senti jumeaux.
Le festival du Diamant Vert c’est aussi un lieu et un sacré aménagement! En quoi consiste t’il? Quelles seront les nouveautés par rapport aux éditions précédentes? Pouvons nous attendre à des surprises!
Le lieux est un paradis vert qui reçoit chaque année la bénédiction du soleil. L’aménagement restera quasiment le même, jusqu’à une nouvelle grande idée sur place, ce qui change c’est les installations et œuvres, celles qui ont pu rester sur le plan d’eau ont pris de nouvelles couleurs.S’ajouteront 6 installations produites par différents collectifs, elles seront les vraies surprises du festival puisqu’elles prendront forme sur place.
Comment les habitants, les élus et la collectivité perçoivent votre projet, qui pour le coup, favorise une forme de mixité sociale et un espace de rencontre entre les populations peu commun dans le Cantal?
Nous sommes soutenu pas les élus et collectivités locales, notamment par la mairie de Teissières-les-Bouliès et Leucamp. Les cantonniers et aides de mairie nous aident beaucoup, c’est notre relais sur place, ils nous offrent beaucoup de leurs compétences. L’intégration aux habitants n’a pas été difficile une fois que nous avons intégré les activités autour de l’enfance.
J’imagine que dans l’équipe, vous êtes tous des fans de musiques et afficionados de l’ambiance festival: si c’est pas un secret, sur quels festivals, nous pourrions vous croiser cet été ou à la rentrée?
A ce stade de l’été nous avons déjà fait un peu de route (Hors bord, festival des fanfares de Montpellier, World wide, Africa fête et bientôt le Midi festival). Avec l’organisation du festival nous ne pouvons plus partir tout l’été sur les routes, nous devons rester en Auvergne, nous nous croiserons peut être sur les sentiers de Mandailles 😉
Enfin, pour finir, quels sont les derniers coup de cœur musicaux de l’équipe?
BCUC sans hésiter, ils nous ont transporté dans un monde proche du vaudou, ce n’est pas seulement un groupe mais bien des envoûteurs!