Samedi dernier (28 octobre) se déroulait une date bien rock au Guingois et par la même occasion l’un des premiers concerts organisé par le 109 pour cette saison. Voici quelques mots sur cet évènement fort salvateur.
Petite frayeur en arrivant au célèbre lieu de concert montluçonnais, la salle est vide mais heureusement le public est arrivé en nombre peu de temps après permettant au Guingois de se remplir presque entièrement. Nous voilà donc rassuré l’affluence est meilleure que pour le concert de Porto Geese qui a eu lieu fin septembre. A titre personnel au vu de la programmation et notamment de sa tête d’affiche garage je m’attendais à voir autant de monde que pour le concert de Daddy long legs qui avait été un beau succès.
Venons-en maintenant au programme musical !
C’est le duo lyonnais Venin carmin qui a la lourde tâche de réveiller le public montluçonnais ce soir, comme le soulignera la chanteuse-bassiste c’est jamais simple de jouer en premier pourtant le défi est relevé avec brio. Les ayant vu la veille à Clermont-Ferrand (pour une soirée organisée par Sironastra au Fotomat en compagnie des groupes Denuit et Wempusa) où le duo a mis le feu (au sens figuré, rassurez-vous vous pouvez encore aller voir de super concerts au fotomat !) j’avais peu de doute sur la qualité de la prestation de ce soir. Leur musique post-punk que j’ai envie de qualifier de hot and cold pop pour la simple raison qu’on a le droit à une belle et chaude énergie due au côté entrainant de leur pop électronique mariée à des sonorités cold wave (voir parfois new-wave) et ce n’est pas ce son de basse qui nous contredira ! En une petite heure le duo a donc enthousiasmé le public présent grâce à des morceaux efficaces et à une présence généreuse.
Vient ensuite un autre duo, cette fois-ci venu du Danemark, avec les The Courettes et son rock garage/60’s d’influence essentiellement anglophone (on peut d’ailleurs lire dans leur bio une comparaison aux The Ronettes et aux Ramones). Soyons direct le groupe assure un show d’une grande efficacité et le public y répondra chaleureusement, danses et réponses aux nombreux appels du groupe sont de mise. La chaleur monte dans la salle et le rock fait son effet, les sourires s’affichent sur les visages, oui on peut le dire ce soir le rock n’aura pas été vain et encore moins mort. A noter que le groupe n’hésite pas à utiliser le français et ça fait son petit effet tout comme les nombreux « Montluçon ! » utilisés par le batteur pour faire réagir les habitants de la cité bourbonnaise.
Une fois les deux concerts terminés, quelques résistants danseront avec en fond sonore la bande originale de Pulp Fiction, on reste dans le thème de cette soirée réussie. Merci au 109 et merci aux groupes évidemment !
P.s. : La tradition beauf de gueuler « à poil ! » ça ne passe plus… si tant est que ça ait déjà eu un quelconque intérêt.
Prochain rendez-vous du 109 le 10 novembre, soyez au rendez-vous.