Furios Fest 5

Publié le 2 septembre 2025

Live Report

C’était fin août, c’était à Saint-Flour dans le Cantal et c’était metal ! Voici notre retour sur la cinquième édition du Furiosfest !

Comment ça c’est quoi le Furiosfest ? Vous suivez Voltbass ou pas ? Depuis 2021 qu’on vous parle de ce festival ! Allez c’est reparti pour une petite présentation… (vous pouvez aussi consulter notre article de l’an dernier ici )

 

Sommaire de l’article:

  • Présentation du festival
  • Ambiance/Affluence
  • Programmation
  • Aspect technique
  • Confort/Aménagement
  • Bar/Restauration
  • Importance du festival/Rayonnement régional et national
  • Quelques mots sur les concerts et les groupes (avec quelques photos illustratrices)

Le Furiosfest est donc un festival de musique metal organisé par l’association sanfloraine Cantal Crossbones à l’initiative de Christophe Bourry, qui a connu trois éditions au sein du gymnase de la Vigière entre 2021 et 2023. À noter qu’en 2023 le festival passe la vitesse supérieure en se déroulant à présent sur deux jours mais c’est surtout en 2024 qu’un grand pas est franchi ; depuis lors le festival se passe à présent en plein air au niveau du stade de l’Ander ! Changement de taille avec une nouvelle configuration, toujours dans la ville basse de Saint-Flour, mais aussi en faisant venir des groupes plus « gros » et même internationaux alors que si on se remémore la première édition, quatre des huit groupes qui composaient la programmation étaient auvergnats. Le Furios voit grand mais sans se précipiter, il grandit prudemment et sûrement étape par étape.

C’est donc les samedi 23 et dimanche 24 août derniers que la cinquième édition du festival a pris place de nouveau à l’Ander à Saint-Flour. Si le fest avait été un peu troublé par la pluie le samedi soir l’an dernier, cette année on a été épargnés et on a au contraire bénéficié d’un temps ensoleillé. Certes les températures descendaient bien à la nuit tombée mais la fin de l’été approche après tout !

Quid des nouveautés pour cette édition ? Comme évoqué précédemment l’évènement évolue d’année en année et le grand changement de cette année, qui avait déjà été annoncé lors de l’édition précédente, est à propos du camping festivalier. L’an dernier les festivaliers pouvaient dormir sur un petit terrain tout proche du festival, la proximité était idéale et l’espace avait suffi pour les festivaliers présents mais cet espace « camping » restait assez sommaire. Cette année le Furios en partenariat avec le camping de la Roche Murat, situé en sortie d’autoroute, a permis aux festivaliers munis d’un pass camping (10€ supplémentaires pour les pass 2 jours soit une somme modique pour deux jours de camping) de bénéficier de beaux espaces ombragés et de commodités adaptées. Il était même possible de profiter d’une formule petit-déjeuner au prix très raisonnable ! Oui mais le camping se situe à quelques kilomètres du festival ce n’est pas pratique… Non, non, tout est prévu ! Un parking prévu pour garer les véhicules est installé dans le champ voisin du camping et des navettes (des bus en nombre suffisant) sont prévues pour faire les liaisons entre le camping et le lieu des concerts et ça c’est top ! Bravo !

L’ambiance du festival/L’affluence

Ce n’est pas une nouveauté mais il a encore une fois fait bon vivre lors de ce week-end dédié au metal dans le Cantal. Ambiance festive et familiale, d’ailleurs certains n’hésitent pas à venir en famille, où la simplicité et le partage dans un cadre accueillant ont fait de ces deux jours un moment qui a passé trop vite tant rien n’a perturbé le bon déroulement des festivités. Au niveau de l’affluence on notera qu’il est peut-être possible de faire mieux sans pour autant se marcher dessus… s’il manquait un peu de monde l’an dernier pour permettre à l’évènement de rentrer dans ses frais, il m’a semblé qu’il y avait encore un peu moins de monde cette année malgré une programmation qui, a priori, visait encore un niveau supérieur. Est-ce une simple impression ? Je l’espère mais je suis tout de même presque sûr que l’an dernier l’espace entre la scène et la régie était plus occupé pendant Mass Hysteria que pendant Dark Tranquillity par exemple cette année.

Autre petit point quant à l’occupation du « pit », il paraissait parfois un peu « vide » à cause d’une explication toute simple… l’ensoleillement ! Oui c’est bien parfois de se mettre à l’abri aux zones d’ombre existantes sur le lieu du festival mais cela a pour conséquence un public un peu épars en face des groupes. Des pogos, des slams des walls of death et autres circlespit il y en a eu mais peut-être qu’il y aurait pu en avoir encore plus ! Un chapeau, de la crème solaire et en avant fougueux public ! Oui bien évidemment ce n’est qu’un simple constat et chacun fait bien ce qu’il veut.

 

 

Erratum!!: Finalement si j’ai eu l’impression qu’il y avait moins de monde que l’an dernier, ce n’était vraiment qu’une impression car le festival a enregistré 300 personnes de plus par jour. Super nouvelle!

La programmation

Comme évoqué plus tôt plus ça va plus on franchit des paliers en termes de programmation que ce soit par la popularité ou la rareté de certains groupes. Comme les années précédentes que ce soit en positif ou en négatif la programmation du festival est variée et de qualité, c’est subjectif certes selon les goûts de chacun, mais un groupe a-t-il réalisé une prestation médiocre lors de ces deux jours ? Non !

Alors oui cet éclectisme a ses avantages et ses inconvénients… certains trouveront toujours à redire dans le sens où un ou des groupes vont attirer et que le reste ne touchera pas la sensibilité propre à chacun, mais le festival a toujours joué dans la cour des évènements metal abordant des genres variés et n’a aucune raison de changer ! Des festivals de metal extrême il en existe, des festivals pointus il en existe, des festivals éclectiques et ouverts il en existe aussi, le Hellfest par exemple même si là on parle d’un festival qui n’est plus à présenter et dont la dimension est tout autre, alors oui le Furiosfest doit rester ainsi et faire appel à l’ouverture d’esprit des festivaliers.

La programmation est variée, éclectique et de qualité et réserve des surprises tous les ans.

Qui aurait cru que Dark Tranquillity, un des piliers de la scène death mélodique de Goteborg (Suède), viendrait un jour à Saint-Flour ou tout simplement en Auvergne ? Faire venir l’une des sensations actuelles de la scène desert rock à savoir Slomosa au festival ça aussi c’est bien joué car à titre personnel j’aime ce groupe certes mais aussi et avant tout car le public stoner en général ne peut qu’être ravi d’une telle venue ! Tout comme celle plus posée et psychédélique des Black Rainbows d’ailleurs…

Des « classiques » de la scène française avec le groupe death metal old school Mercyless, avec les fédérateurs et plus rock No One Is Innocent, les un peu plus récents et plus hardcore Rise of the Northstar tout comme les très « geek » Smash It Combo chacun dans leur genre ont dynamisé la foule présente. On peut aussi parler du all-star band international, Bloodorn, qui a pratiqué un power metal des plus agréables mais aussi des espagnols de Killus que peu de monde connaissait et qui a conquis grâce à son metal indus efficace et au show des plus mouvementés !

Bref on ne va pas citer les groupes un par un puisque chacun aura le droit à quelques mots un peu plus loin dans cet article mais oui, si des groupes sont clivants… « du rap dans le metal non merci ! », « le death metal c’est spécial », « le stoner ce n’est pas mon truc », ils méritent tous notre attention et puis si un groupe ne nous plaît on en profite pour manger, boire un coup, discuter, faire un tour au merch lors de sa prestation, comme lors de tout festival après tout !

Aspect technique

Rapide point sur l’aspect technique, à savoir le travail effectué par ces hommes et femmes de l’ombre qui prennent place en régie et sur scène pour installer les instruments de musique et/ou les éléments de décor quand il y en a. Tout a l’air de s’être passé comme il faut et d’un point de vue public on peut dire que globalement son comme lumière ont été de bonne qualité tout le week-end, merci donc aux techniciens !

De plus les horaires ont été parfaitement respectés, avec des changements de plateau d’une durée idéale, qui permettent de profiter de chaque groupe sans avoir besoin de courir mais qui ne laissent pas le temps de s’ennuyer non plus.

 

Confort/Aménagement

Pas de grand changement à noter sur le site du festival par rapport à l’an dernier si ce n’est le déplacement du camping festivalier mais ça on l’a déjà évoqué. Pour ceux qui ne sont pas encore venus, le site est donc situé en contre-bas de la ville haute de Saint-Flour, donc on bénéficie d’un aperçu sur la charmante cité cantaloue. L’espace d’accueil du festival est suffisamment grand et bien conçu pour qu’à aucun moment l’on ne se marche dessus ou qu’il y ait de longues files d’attente. Des tables et quelques bancs en bois sont installés judicieusement pour ceux qui veulent se poser ou manger. Pour le confort en cas de chaleur, comme évoqué précédemment, le site dispose de zones d’ombre bien agréables.

Point « Eco-citoyen » : comme dans d’autres festivals, les « eco-cup », souvent conservés comme souvenir par tout le monde certes, ne sont pas du tout repris ce qui nuit un peu à l’aspect premier des dits « eco-cup ». On pourrait également améliorer l’aspect tri des déchets avec des conteneurs distincts ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

Point qui pourrait, a priori de façon réalisable, être amélioré : l’espace « WC » ! Peut-être que l’agrandir un peu et désenclaver l’îlot urinoir améliorerait le confort de chacun…. Une représentante féminine de Voltbass présente le samedi note également que les toilettes de chantier avec pissotières intégrées sont peu spacieuses. Cela tient sans doute du détail mais peut-être qu’un meilleur modèle existe. De plus et là c’est une question d’hygiène, tous les WC n’étaient pas équipés de gel hydro-alcoolique.

Édit du 9 septembre: Suite à un petit entretien téléphonique avec Christophe Bourry on sait que la question de l’espace WC est déjà en cours de réflexion pour l’an prochain et sera amélioré.

Bar/Restauration

Le Furiosfest ne bénéficie pas d’un grand choix de food-trucks mais est-ce que l’on s’en plaint ? Je n’en ai pas l’impression ! L’attente pour se restaurer est raisonnable, les prix aussi et la nourriture est bonne ! Trois stands sont présents (quatre si l’on compte le vendeur de bonbons et de pop-corn) : le plus nourrissant dirons-nous est un grand stand géré par la société locale et familiale Mas originaire du Rouget dans le Cantal donc, et qui propose un super aligot-saucisse mais aussi des frites, de la truffade, des burgers… bref de quoi se régaler et se remplir la panse ! Les autres stands pour les plus gourmands sont un stand de churros et un stand proposant des glaces, crêpes et gaufres maison (désolé je ne retrouve pas le nom et la provenance de ce stand également local).

Pour ce qui est du bar, trois bières étaient proposées à la pression, à savoir une blonde de base (Mutzig), une I.P.A. (Lagunitas) et une bière blanche locale (Brasserie 360) à la myrtille que l’on a su apprécier ! Étaient également proposés du cidre, des softs (icetea, coca,…), des bouteilles d’eau et boisson que l’on ne trouve pas toujours en bar de festival, du café.

Néanmoins on a un petit bémol à émettre concernant le bar… pas assez de bénévoles donc de l’attente ? Non ! Des prix trop élevés ? Non, ça va ! Non notre réserve émise c’est à propos des quantités car si pour les « grandes  soifs » pas de soucis on peut consommer en pintes ou en pichets, les « petites soifs » elles se trouvent un peu mises à l’écart car il n’est pas possible de se faire servir des demi. Explication donnée : c’est pour ne pas s’embêter à compter en demi-jetons (on peut payer au bar soit par carte soit en jetons pris au préalable au stand merch du fest). Alors certes je comprends que la simplicité soit souhaitable pour les bénévoles du bar mais compter ne semble pas insurmontable et puis après tout faire des « demi » à quatre jetons me semble de l’ordre du possible (à savoir que la pinte est à 8 jetons sauf pour la blonde qui est à 7 jetons si je ne dis pas de bêtises). Un petit détail mais ce système peut être vu comme un pousse à la consommation… alors qui pour un retour du format « demi » l’an prochain ?

Édit du 9 septembre: Il était en fait possible d’obtenir des « demi » au bar. Nous présentons nos excuses suite à ce malentendu.

Importance du festival/Rayonnement régional et national

Christophe Bourry, sanflorin, a eu pour but de créer un festival de metal et de faire découvrir sa ville et sa région. Je crois que l’on peut dire qu’en peu d’années il a accompli son désir en attirant des festivaliers venant peut-être pas de toute la France mais d’endroits hors Auvergne, ça on ne peut en douter !

Fort de partenariats et soutiens locaux, le festival s’est ancré dans le terroir régional mais on peut également noter une réputation qui commence à rayonner au niveau national en proposant une programmation metal qui fait parler.

Néanmoins cela peut toujours s’améliorer et c’est à ce niveau que nous vous encourageons si ce n’est pas déjà fait à découvrir ce festival. Vous le connaissez déjà et vous appréciez ses qualités, parlez-en autour de vous ! Parlons-en autour de nous afin que ce festival perdure car qui aurait cru qu’un évènement de cette envergure puisse se dérouler près de chez nous il y a de cela quelques années ? Bravo à l’équipe organisatrice et aux bénévoles pour tout ce travail accompli !

Pour info, Saint-Flour est facilement accessible par l’autoroute A75 et se situe environ à :

40 minutes de : Brioude, Issoire

1H de : Aurillac, Clermont-Ferrand, Riom

1H30 de : Mauriac, du Puy en Velay, Ambert, Thiers, Vichy

2H de : Yssingeaux, Moulins, Montluçon

Vous en voulez plus?

Allez voici quelques photos et quelques mots sur chacun des concerts qui se sont déroulés pendant ces deux jours :

Ask your mom

Premier groupe du week-end, Ask your mom, est un jeune groupe qui s’est formé en 2021 en Lozère. Ce groupe pratique un mélange de rock, de punk et de metal efficace avec des textes engagés en français. À noter l’utilisation d’un harmonica qui ajoute un intérêt notable aux compositions !

Sweet Needles

Groupe parisien dont la musique est un peu difficile à classer mais disons que c’est du hard-rock efficace avec des passages parfois tirant un peu vers le stoner ou parfois plus groovy. En tout cas il ont mis l’ambiance et appelé le public à rendre hommage à l’apéro comme il se doit, santé !

Datcha Mandala

Trio bordelais actif depuis 2009 et comptabilisant des centaines de concerts, Datcha Mandala, pratique un blues rock ancré dans les années 70. On sent l’expérience et la maitrise, c’est carré et énergique. Pas le groupe le plus metal de la programmation mais on s’en moque c’est rock et ça envoie !

Mercyless

Changement d’ambiance, après le rock seventies de Datcha Mandala, au tour du death metal old-school des mulhousiens de Mercyless !

Groupé créé en 1987 il fait parti des formations phares de la scène française et fait preuve d’une efficacité redoutable sur scène même si, comme le notera le chanteur, ils sont plus habitués à jouer dans des caves que sur des grandes scènes en plein air. Que ce soit dans l’obscurité des petites salles ou en plein soleil, peu nous importe tant que le metal nous fait secouer la tête !

The Amsterdam red-light district

Groupe lyonnais créé en 2005, TARLD, est déjà passé par la case Furios fest puisque présent en 2021 lors de la première édition. À titre personnel je suis bien plus rentré dans leur univers musical cette fois-ci. Leur son à la croisée du metal hardcore, du rock alternatif et peut-être surtout du punk hardcore a propagé une énergie vivifiante et communicative.

 

Smash it combo

En plus de vingt ans d’existence, ce groupe alsacien a eu le temps de se faire un nom au sein d’une scène qui a parfois besoin d’un coup de pied au cul pour se renouveler et se moderniser. Pour le coup, on aime ou on aime pas, mais oui ce groupe ne s’adresse pas spécialement au public fidèle au death metal old school par exemple car il pratique une sorte de croisement entre deathcore/neo et rap (surtout pour le chant). Dans tous les cas de l’énergie à revendre et de multiples références aux jeux vidéos ont fait mouche auprès d’une partie du public.

Black Rainbows

Les italiens de Black Rainbows, relativement connus dans le milieu stoner psyché, nous ont transporté en douceur avec un set de hard rock psychédélique et planant. Un réel plaisir pour ma part mais peut-être pas pour ceux qui s’attendaient à quelque chose de plus fougueux et peu habitués aux évènements de type « Desertfest » ou pour du plus local aux « Volcano Sessions ».

 

Dark Tranquillity

Plus de trente ans que ces suédois en compagnie de quelques autres groupes (In flames, At the gates, Edge of sanity par exemple) ont imposé une nouvelle identité à une partie de la scène death metal. Ce groupe pratique ce que l’on appelle du death metal melodique c’est à dire une sorte de death metal qui comme son nom l’indique apporte du soin à ajouter des mélodies raffinées plus inspirées du heavy metal que le reste de la scène death. Quel plaisir qu’un groupe aussi marquant et doté d’une certaine popularité propose donc un set de death nuancé ici dans le Cantal bien que le public ne réponde pas aussi présent qu’on pourrait l’espérer…

Blooming discord

Groupe de metal alternatif marseillais créé en 2015, Blooming Discord, a ouvert la journée du dimanche d’une belle manière. Hard-rock moderne, neo-metal… la mixture prend grâce à des riffs efficaces, des refrains catchy et un chant rappelant un peu par moment Serj Tankian de System of a down (bon sans aller aussi loin dans la folie vocale).

Charcoal

Charcoal est un groupe parisien créé récemment (2023 !) pratiquant un hard-rock solide, mélodique et très entrainant. En fait j’ai presque du mal à croire que ce soit si récent… le style pratiqué est assimilé très simplement car le groupe marche sur les pas de groupes qui ont fait leurs preuves depuis longtemps mais c’est fait avec tant d’efficacité, de rigueur et d’enthousiasme qu’on est rapidement conquis.

 Bloodorn

Super-groupe (c’est à dire groupe composé de musiciens confirmés provenant d’autres groupes) créé en 2020 à l’initiative du français Nils Courbaron (membre de Sirenia, T.A.N.K., Dropdead chaos…), Bloodorn pratique un genre que l’on retrouve peu à l’heure actuelle en festival à savoir le power metal ! En effet autrefois populaire, le power metal est un style que l’on écoute peu souvent en tout cas en France, en dehors de groupes très en vogue comme Powerwolf ou Sabaton bien évidemment. Si ce genre aux thématiques liées en règle générale à la fantasy ou la mythologie a tendance à plonger dans le kitsch, ici ça va le piège est évité, et l’on conserve juste la puissance fédératrice d’un show aux mélodies efficaces et au chant entrainant.

Killus

Groupe espagnol dont je n’avais jamais entendu parler avant l’annonce de leur venue au Furios, Killus a réellement fait partie des moments importants de ce festival, en tout cas pour moi. Ce groupe qui existe depuis 1997, a sorti un bon nombre d’albums et pratique un metal indus diablement efficace mis en valeur par une prestation scénique survitaminée. La prestation a surpris bien des personnes, vivement qu’ils reviennent par chez nous !

Destinity 

Si un des piliers de la scène death metal mélodique, Dark Tranquillity, était présent à Saint-Flour la veille c’est aujourd’hui un autre rejeton du genre qui a fait une démonstration de force en ce dimanche. Tête d’affiche de la première édition du Furios fest, les lyonnais de Destinity étaient de retour pour présenter un nouveau set faisant la part belle à un death melo au rythme soutenu et à une puissance sans faille.

Slomosa

Slomosa groupe norvégien créé il y a moins de dix ans a fait sensation au sein de la scène stoner ces dernières années. En deux albums studios et grâce à des concerts énergiques, ils se sont fait un nom et ce n’est pas le concert au Furios qui contredira leur réputation. Musicalement on a à faire à du desert rock, du bon desert rock, celui qui rappelle les grandes heures du genre et des groupes comme Kyuss et pour ce qui est de l’aspect scénique, on a le droit à une déferlante de décibels et d’énergie bien rock’n’roll. Malgré la fatigue du voyage, les scandinaves ont assuré et se sont fait assurément de nouveaux fans.

No one is innocent

No one is innocent, c’est une trentaine d’années d’existence et une carrière riche en succès autant discographique que scénique mais ce sont actuellement les derniers instants du groupe que l’on est en train de connaitre puisque le groupe affirme que ce sera la dernière tournée. Soit, mais peu importe, tournée d’adieu ou non ce soir les membres du groupe ont présenté un set « best-of » et prouvé au public du Furios qu’ils avaient encore la patate ! Leur rock-metal fusion pouvant être comparé à Rage against the machine par moment a fait mouche, mais après tout une part non négligeable du public présent ce soir était de toute façon là pour eux, non ?

Rise of the northstar

Autre groupe très important de la scène française, bien qu’à la renommée plus récente (le groupe s’est formé en 2010), Rise of the northstar a asséné un dernier coup de massue aux festivaliers qui n’ont plus eu qu’à rejoindre ensuite le camping le sourire sur le visage grâce à un week-end fort plaisant. Si un groupe comme Smash it combo, groupe également tourné vers la modernité traite des jeux vidéos, Rise of the northstar développe un univers consacré au Japon et plus particulièrement aux mangas. Musicalement la fusion des genres s’opère autour d’un rap à la fois lourd et groovy, de nu metal, d’une légère touche de thrash et d’une bonne grosse dose d’hardcore beatdown qui rend le tout puissant et massif.

Prochain évènement metal à ne pas louper dans la région :

La Nuit du Metal à la Coopérative de Mai le 27 septembre