La programmation
Comme évoqué plus tôt plus ça va plus on franchit des paliers en termes de programmation que ce soit par la popularité ou la rareté de certains groupes. Comme les années précédentes que ce soit en positif ou en négatif la programmation du festival est variée et de qualité, c’est subjectif certes selon les goûts de chacun, mais un groupe a-t-il réalisé une prestation médiocre lors de ces deux jours ? Non !
Alors oui cet éclectisme a ses avantages et ses inconvénients… certains trouveront toujours à redire dans le sens où un ou des groupes vont attirer et que le reste ne touchera pas la sensibilité propre à chacun, mais le festival a toujours joué dans la cour des évènements metal abordant des genres variés et n’a aucune raison de changer ! Des festivals de metal extrême il en existe, des festivals pointus il en existe, des festivals éclectiques et ouverts il en existe aussi, le Hellfest par exemple même si là on parle d’un festival qui n’est plus à présenter et dont la dimension est tout autre, alors oui le Furiosfest doit rester ainsi et faire appel à l’ouverture d’esprit des festivaliers.
La programmation est variée, éclectique et de qualité et réserve des surprises tous les ans.
Qui aurait cru que Dark Tranquillity, un des piliers de la scène death mélodique de Goteborg (Suède), viendrait un jour à Saint-Flour ou tout simplement en Auvergne ? Faire venir l’une des sensations actuelles de la scène desert rock à savoir Slomosa au festival ça aussi c’est bien joué car à titre personnel j’aime ce groupe certes mais aussi et avant tout car le public stoner en général ne peut qu’être ravi d’une telle venue ! Tout comme celle plus posée et psychédélique des Black Rainbows d’ailleurs…
Des « classiques » de la scène française avec le groupe death metal old school Mercyless, avec les fédérateurs et plus rock No One Is Innocent, les un peu plus récents et plus hardcore Rise of the Northstar tout comme les très « geek » Smash It Combo chacun dans leur genre ont dynamisé la foule présente. On peut aussi parler du all-star band international, Bloodorn, qui a pratiqué un power metal des plus agréables mais aussi des espagnols de Killus que peu de monde connaissait et qui a conquis grâce à son metal indus efficace et au show des plus mouvementés !
Bref on ne va pas citer les groupes un par un puisque chacun aura le droit à quelques mots un peu plus loin dans cet article mais oui, si des groupes sont clivants… « du rap dans le metal non merci ! », « le death metal c’est spécial », « le stoner ce n’est pas mon truc », ils méritent tous notre attention et puis si un groupe ne nous plaît on en profite pour manger, boire un coup, discuter, faire un tour au merch lors de sa prestation, comme lors de tout festival après tout !