« On pourrait prétendre que J.Aubertin n’est pas né sur le bon continent. Ses sonorités rêvent d’Amérique, et sa culture musicale, bien qu’il soit né en Auvergne, est celle d’un pur natif U.S. Une géographie des grands espaces qu’il retrouve dans les plaines volcaniques de sa région natale.
Ils ne sont pas très nombreux en France, à connaître lʼimplacable poésie de Hank Williams, de Townes Van Zandt, de Guy Clark, de John Prine, ou plus récemment de John Moreland, Colter Wall, ou John Fullbright. Encore moins nombreux à prendre leur guitare et à leur emboîter le pas.�
On les reconnaît de loin. C’est parfois le chapeau, la démarche, le sourire en coin, le Denim, les carreaux, parfois tout à la fois, parfois rien. Un petit quelque chose qui fait dire : celui-là, il vient peut-être de Vesoul, de Belleville ou de Clermont-Ferrand, mais il a lʼOuest dans la peau. LʼOklahoma, le Texas. La connaissance de la poussière, de la musique, des mythes américains. On les reconnaît de loin. En voilà un. Qui ira loin. J.Aubertin. »