Retour vers la prog complète du festival.
Tarif
Location : 35 €
Soir : 38 €
Adhérent : 31 €
Cité jeune : 29 €
Lieu
Programmation
Agnes Obel
Artiste majeure découverte à EUROPAVOX Clermont-Ferrand en 2010, la Danoise a vendu près d’un million d’exemplaires de ses deux premiers albums, et ses chansons ont déjà été écoutées en streaming près de 250 millions de fois ! Découverte comme par enchantement un soir d’EUROPAVOX Clermont-Ferrand, en 2010, Agnes Obel est aujourd’hui riche de deux premiers albums de platine, Philharmonics et Aventine. Nouvel album délicat et rêveur, enregistré, produit et mixé par l’artiste danoise en personne, Citizen of Glass s’appuie sur le sentiment croissant de transparence, étroitement imbriqué dans l’évolution de nos sociétés modernes. Et c’est elle qui en parle le mieux : « Pour s’ouvrir un peu, il faut s’utiliser soi-même comme instrument, et pas seulement si on est artiste ou musicien. J’ai donc travaillé en pensant à ce titre depuis le début, pour me forcer à faire des choses nouvelles. Je voulais me pousser conceptuellement depuis le point de départ, pour garder ce thème de la transparence du verre à travers les chansons de plusieurs manières – les paroles, les instruments – pour faire les choses d’une manière très neuve. Pour moi cet album est plus important que les autres, beaucoup plus important »
Précoce. C’est peut-être le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on découvre Adna – Kadic de son nom de famille –, jeune suédoise âgée de 22 ans. En mars dernier, la demoiselle originaire de Göteborg mais résidant désormais à Berlin a réalisé son troisième album, “Closure” : drapée dans un clair-obscur intrigant, elle y creuse avec une élégance discrète le sillon d’une pop matinée de folk, où la mélancolie et le mystère filent le parfait amour. Seule sur scène avec sa guitare, quelques effets, boucles et percussions, celle qui reprit jadis en anglais le célèbre “J’ai Demandé À La Lune” d’Indochine dévoile avec une pudeur suggestive un univers d’une rare beauté.
After Marianne
Il existe une pièce de théâtre baroque espagnole qui s’intitule “La vie est un songe”. Cette jolie phrase pourrait servir de parfait slogan à la musique d’After Marianne, tant ce quatuor français, né à Toulouse en 2013 de la rencontre entre Mathilda (la voix ensorceleuse, c’est elle) et trois musiciens de Kid Wise (Augustin, Théophile et Léo), excelle dans l’art d’imaginer ce que les Anglo-saxons ont parfaitement su résumer en deux mots : dream pop. De mélodies d’une rare fragilité en arrangements évanescents, entre inflexions acoustiques et accents électroniques – et un duo avec Julien Doré à la clé (“Love Is Just A Game”) –, le quatuor assume ses influences (ici, Beach House ; là, Sigur Ros) pour mieux divulguer un univers d’une intimité étourdissante.