Pour sa septième édition, Art’air revient dans une version condensée pour Un week-end à mi-chemin entre milieu urbain et milieu naturel. Le festival investira pour cela la ville de Royat et ses alentours dans le cadre d’une session unique, destinée à mettre en valeur le riche patrimoine de la cité thermale et les somptueux paysages qui l’entourent.
Fidèle au concept qui a fait sa renommée depuis 2011, Art’air proposera cette année à ses festivaliers une 7 ème édition concentrée sur un seul week-end, qui s’annonce à la fois dense et variée. Au programme, sur les hauteurs de l’agglomération clermontoise, deux soirées concerts gratuites les vendredi 8 et samedi 9 septembre et deux journées d’animations les samedi 9 et dimanche 10.
Sur les 3 jours d’événement, 7 groupes ou artistes se produiront sur la scène installée dans le parc thermal ainsi que sur les deux parcours pédestres programmées, avec comme tête d’af che le surprenant « Chapelier Fou ». Petit cousin de Yan Tiersen par le violon classique, cet artiste promet d’envouter les festivaliers par son style unique qui mêle avec brio cet instrument à de la musique électro. Un autre moment fort du week-end sera le concert de San Salvador (Polyphonie) au château du Paradis, véritable institution du patrimoine royadaire. Parmi les autres groupes programmés, Papier Tigre (punk inventif /pop), The Marshals (rock/blues), Cochise (grunge / pop), ou encore Rural Blues Band (Blues) seront à retrouver.
Parmi les animations proposées en journées, une balade urbaine guidée partira le samedi après-midi à la découverte de la ville de Royat, de son histoire et de son architecture, pour se terminer par le concert de San Salvador au « Paradis ». Le lendemain, sera donné le départ de la traditionnelle randonnée pédestre ponctuée de pauses à thèmes, qui conduira les festivaliers sur une boucle de 20km dessinée dans la Chaîne des puys et qui visitera notamment les gorges Ceyrat et de l’Artière ainsi que les villages de Berzet, Chatrat ou encore Charade.
En complément des activités pédestres et musicales, Art’air rassemblera ses festivaliers au- tour de rendez-vous gastronomiques avec, le samedi, un barbecue rythmique sur fond de son DJ en guise de déjeuner et un dîner champêtre en soirée. Nouveauté cette année, le festival sera également synonyme de jeu avec un concours de belote et un concours de pétanque « sonore » ouverts à tous.
Tarif
Non communiqué.Lieu
Programmation
Cochise
Une bande de potes, une fibre rock, des refrains qui restent, du soleil dans les guitare comme une envie de surfer les vagues! Cochise c’est un projet bedroom, une musique qui sent encore le garage mais qui en a sous la pedale. La production est soigné et pop, la scene a ce petit quelques chise de grungy qui fait bouger frénétiquement le pied et rend la bière meilleur!
Le première EP » The First Five » est disponible et donne un bel avant gout de ce que le groupe a à offrir dans le futur!
Chapelier fou
Muance comme une contraction entre « Mue » / « Mutation » et « Nuance ». Un mélange de mots qui correspond parfaitement à cette idée de métamorphose qui hante depuis toujours la réflexion du musicien Chapelier Fou.
A l’aube d’une nuit bleue, un de ces instants chauds et moites, où le temps s’arrête dans un nuage de poussière. Une véranda branlante, une orangeade et un Bourbon, rien à l’horizon, que les sillons d’une Amérique sèche et âpre, et une guitare. Entre chien et loup, les fantômes se glissent entre les maïs, et l’on reconnait peu à peu les pères fondateurs, Hendrix tout devant, oui, mais pas seulement. Car même si de fameux duos ont râpé, laminé et écorché le blues du Delta depuis l’avènement des White Stripes, Black Keys et consorts, il se passe autre chose dans le bouillon blues rock des Marshals, duo sévèrement burné rejoint par un harmonica étincelant et crado, suffisamment teigneux pour rehausser un guitare/batterie équipé de type V6 John Deere, dans son jus.Précédé de AYMF, album enregistré aux petits oignons à la maison, écrit et interprété avec le cœur, le temps et l’authenticité qui signent les vraies choses, les neuf titres des Courriers Session pataugent dans les boues et la fange du Mississippi, arrosant au passage les plaines du Middle-West, où l’on pourrait tout aussi bien croiser un Stevie Ray Vaughan qu’un frangin Fogerty, évadé de Creedence ou de O’Brother. La main est lourde, assène et tape fort, au rythme d’un binaire d’école impeccable, sec comme un coup de trique à la Petty, et assez gras pour enflammer un vieux ZZ Top, époque Fandango. Et quand la caresse finit par arriver, drapée dans un beau flanger ou un chorus plein d’étoiles, c’est le cœur qui tremble, qui frémit, qui s’emplit d’amour pour cette Amérique qu’on adore. Bref, si Robert Rodriguez envisage une « vraie » suite à sa nuit en enfer, ou si Tarantino sèche sur sa prochaine BO, un conseil : Les Courriers Session, par The Marshals, Bourbonnais, France. Hervé Deffontis.
Papier Tigre
10 ans après qu’ils aient commencé à partir de zéro, PAPIER TIGRE ont construit un nom pour eux-mêmes avec trois albums Papier Tigre (2007), The Beginning And End Of Now (2008), Recreation (2012) et plus de 500 spectacles dans plus de 25 pays sur 3 Continents, les trois pièces apparaissant à l’ATP parmi d’autres festivals à travers le monde. Leur musique est fermement attachée à la tradition du punk inventif et stimulant, mais combine des éléments de musique expérimentale avec des compositions pop. Le groupe comprend qu’une chanson intelligente et complexe ne doit pas l’exclure d’une énergie brute et danceable. Ils poussent constamment les limites de leur alignement inhabituel (batterie, 2 guitares, percussions, voix) lorsque le groupe ne joue pas avec La Colonie de Vacances. Sur leur nouvel album The Screw (2016), PAPIER TIGRE est devenu une unité dévastatrice et efficace, avec des instruments, des idées et des personnalités qui se rebondissent dans une culture audible de créativité. Les 9 chansons sont un compte rendu impressionnant de la capacité du groupe à équilibrer différentes atmosphères, soulignées par des motifs rythmiques originaux, des lignes mélodiques minimalistes et des crochets vocaux distinctifs, l’ensemble en plein essor étant leur travail le plus important.
San Salvador
Formation intégralement vocale, San Salvador, a entrepris depuis plusieurs années un travail de recherche artistique autour de la polyphonie. S’intéressant davantage à une forme de renouvellement (détournement) poétique des musiques traditionnelles et du monde, plus qu’à l’expression d’un « folklore authentique », d’un patrimoine soi-disant « sauvegardé », la musique du San Salvador saute, au contraire, de planètes en planètes. S’appuyant essentiellement sur un travail de composition originale, San Salvador entend partir à la recherche d’un folklore imaginaire. Ici, l’accent est mis sur la recherche d’une musique vocale très acoustique et sur un nouvel équilibre des timbres (féminin et masculin). Essentiellement chantées en occitan, les compositions allient les motifs, tantôt rugueux, tantôt délicats de la langue, à un travail harmonique ou couleurs images et sonorités, du proche et du lointain, s’entremêlent…
C’est l’histoire d’exilé(e)s venu(e)s d’ailleurs en quête de nouveaux paysages sonores à la croisée de l’orient et de l’occident. S’appuyant sur une poésie traditionnelle prônant la liberté et dénonçant l’injustice, Walid Ben Selim et ses 3 musiciens nous font vivre une expérience musicale inédite entre l’oriental beat et l’électro-urbain où le Rap et la poésie arabe ancestrale tiennent une place de choix.
N3rdistan est un vent brûlant et parfumé venu du désert qui a soif
de libertés, celles de leurs cultures multiples à la fois urbaines et
traditionnelles, européennes et africaines, mystiques et numériques.
Somptueux et intemporel… à découvrir d’urgence !
Widad Broco : machines, chant
Benjamin Cucciarra : flutes Peul, kora
Walid Ben Selim : chant, machines
Cyril Canerie : batterie, percussion