Tout commence dans une cave Clermontoise, où, lors de la pandémie mondiale, le groupe s’attèle à expérimenter un confinement radicalement plus profond. Tel un organisme fongique, le projet musical se développe lentement, à l’abri de la lumière, par ramifications des apports stylistiques de chacun. En résulte une proposition sonore nourrie de longues progressions instrumentales, érigeant des mélopées vers des dénouements épiques et massifs.
Le trio s’articule autour d’une batterie organique et hypnotique, interprétéepar Ronan, d’une basse “sludge”, dispensée au médiator par Alex. La guitare de Ber s’installe par dessus, en explorant un blues à la fois lourd et mélodique. L’ensemble se déploie sur des nappes atmosphériques produites au korg (toujours par Alex).
L’appel de la cave trouvera le nom de RADAR, comme une réaction à l’environnement de surveillance extrême présent à la surface. Comme une ode à la culture cherchant à le contourner par le dessous (l’underground).
“L’horizon des évènements”, premier EP comprend 2 titres “Apsü” et “Tiamat” et dure 20min
