Ils avaient dit “un dernier concert”… et puis encore un. Pour fêter dignement nos 25 ans, Hill Valley, Ass Bandit, Kunamaka et Galaktyk Kowboy reprennent du service (et du cardio), et invitent Foxhole et Fuck It à partager la scène pour rappeler que le présent va très bien. Le temps de se chamailler sur la setlist, et on se retrouve sur le dancefloor !
Grande Coopé + Petite Coopé
Placement libre debout
Tarif
5€
Gratuit avec la carte coopé
Lieu
Programmation
Kunamaka
« La chrysalide du Big Royal Kunamaka Orchestra, spécimen d’olibrius génétiquement modifié à partir d’essences végétales irradiées et de pattes de mouches gavées de stéroïdes, a éclos en 1999 pour se transformer en fauve capable de ronronner sous les cajoleries d’une rythmique-pilon et, dans la seconde qui suit, de rugir dans un déluge de décibels en béton armé. Lord Gomez, le chanteur de Kunamaka, nouvelle dénomination équeutée de la horde sauvage de Clermont-Ferrand, incarne ce déquadruplement de la personnalité, fort d’un spectre vocal couvrant un territoire rock aussi vaste que les plaines du grand ouest. Avec un nouvel album, Kunamaka prend forme humaine. Sa couleur groovy est dynamisée par un swing jazz core aux atours pop délicats et gracieux. Ses envolées lyriques sont stupéfiantes d’audace, comme si le loup de Tex Avery tapait un carton avec Freddy Mercury et My Own Private Alaska pendant que la gogo danseuse détrousse Droopy backstage. Le son brillant et époustouflant de ce troisième album a été soigneusement mis en relief par Eli Janney (Noir Désir, Girls Against Boys, Fugazi, The Rapture…) et lustré par Alan Douches, deux stylistes aux ciseaux d’argent. Ce troisième album promet des délires et des excès d’humour potache que la raison ignore ! » Bio datée de 2011.
Ass bandit
GALAKTYK KOWBOY
La tête pleines des clichés rock’n’roll, gloire, argent facile, filles faciles, Galaktyk se met à la guitare à la fin des 90’s. Heureusement, très vite, il abandonne ce « vrai » instrument, et troque avantageusement son premier groupe contre des synthés analogiques, des boîtes à rythmes et un ordinateur. Nourri d’abord par l’electronica, l’ambient et l’abstract hip-hop comme tant d’autres, il abandonne ensuite ses préjugés, ses complexes et ses tabous en se lançant à corps perdu dans l’EBM, la House, l’Acid et la Techno. Galaktyk Kowboy parle aux corps, les rends moites, électrisés, humides et sexy.
Oscillant entre sauvagerie et mélodie, Foxhole a le souci de la brutalité mais également de la finesse. Ce sont ces mots qui définissent l’existence, la mélodie et les épreuves de ces quatre amis de lycéens, lesquels, dès l’année 2015, amorcent leurs périples au sein de l’hexagone, cumulant plus d’une centaine de concerts. Bercé par le Punk Rock anglo-saxon et leurs descendants, comme The clash, The Cure, et Joy division.Dans sa quête musicale, le groupe ne néglige pas la scène actuelle, comme autant de résistants contemporains du rock indépendant que sont Fontaine DC, IDELS, et French Films, Foxhole entend bien exprimer sa symphonie sincère à l’esprit DIY à travers son post punk mélodico-énergique. Mais, loin de prendre le parti de l’étranger, influencé par la noirceur de la pierre Clermontoise qui inspire ces textes et sa musique, Foxhole fait le pari de l’étrangeté. Comme une version urbaine de Peter Pan, qui se perd dans une guerre désespérée contre le reste du monde.