VoltBass – Agenda des concerts et festivals en Auvergne

Dookoom + Tete de Cerf + Space Plumber

Tarif

6€

Lieu

Programmation

SPACE PLUMBER

Électro

Espace, frontière de l’infini ou voyage notre vaisseau, l’Enterprise… Merde, ça sonne comme du Emmanuel Macron, ça craint!
Allô, allô, parle plus fort, y a de la merde dans les tuyaux! Ben chépas moi, appelle le Plombier de l’Espace! Il te débouchera les esgourdes avec sa brico-lofi spatio-temporelle, man!
Plus qu’un jeu rétro 3D, SPACE PLUMBER est un musicien atypique qui réalise seul sur scène une performance où se mélange musique, univers geek et parodie. Entouré d’une batterie électronique, de synthétiseurs et séquenceurs analogiques ainsi que d’un tas d’objets plus ou moins improbables (theremin, pistolet laser, boîte à oeufs sonore,
gameboy etc.), le Plombier de l’Espace compose des chansons coup-ci /coup-ça à mi-chemin entre la drum & bass, la musique de jeux vidéo rétro et le hardcore (tout un programme donc !). Le voyage astral est complété par un comparse armé d’un vidéo-projecteur qui envoie en fond de scène des boucles d’images pour ajouter encore à l’aspect intersidéral (intersidérant?) et visuel du spectacle. Leonard Nimoy s’en retourne encore dans sa tombe… »That’s illogical, Captain »…
On appelle ça une Space Oddity, mais c’est sûr, la « vérité est ailleurs »: Mulder, si je t’attrape, j’te meurs!
Si toi aussi, comme Jean-Claude Bourret, tu crois aux OVNIS, viens donc te faire une idée et après tu pourras, tel un David Vincent des Temps Modernes, témoigner que les Envahisseurs sont là et que le cauchemar a déjà commencé, et pas seulement à Bugarach, mais aussi chez Raymond.

TETE de CERF

Rap

Tout simplement le meilleur groupe de rap à l’ouest du Furan et je pèse mes mots! « J’aime pas les hypocrites, les mythomanes, les paranos » toastaient Big Red et Daddy Mory du temps de feu-Raggasonic, MC 166 et MC Cac 40 aka Gégé
et Molosse non plus, mais la liste est loin d’être exhaustive pour les 2 B-Boys inconscients de TDC, ils détestent également les hardos, les fafs, les schmitts, les bouffons, les beaufs, les hippies, les branchouilles, les DJ à la One Again, les fun boys & girls, les punks à roulettes, les rastas rockets, les mecs et les meufs sympas sympas (putain, ça me rappelle quelqu’un tout ça, mais qui?), bref tout le monde en prend plein la gueule pour pas un rond, et c’est ça qu’est bon, ma couillasse!
De la musique de haters pour les haters composée à l’ombre des crassiers, what the fuck! Ils font la loi et foutent le dawa de la Fouillouse à Saint Chamond, t’sais? Mes potes, c’est des scarlas, c’est pas des rigolos, tuwa?
Si toi aussi tu veux te faire tailler un costard triple XL à la mode stéphanoise, ramène tes Nike, ta casquette et ton Challenger, relève le défi des fils de la haine que sont TETE de CERF, laisse parler la détestation en toi et abandonne toi au côté obscur de la Force, mais surtout n’oublie pas le mot de passe: « Nique sa mère la réinsertion »!

DOOKOOM

Électro, Hip-Hop

« Mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu? » scandait NTM, avec DOOKOOM, combo originaire de Cape Flats, ce serait plutôt, « Tout Brûle Déjà » ou « Burn Hollywood Burn », la filiation avec Public Enemy me paraissant évidente, au moins dans l’intention du propos et le côté musique de fin du monde que le groupe sud-africain distille depuis maintenant 3 ans, sur disque.
Avec 3 EP et un album « No » sorti récemment chez I.O.T. Rds à son actif,le quatuor nous perfore les écoutilles à grands coups de beats bien tendus (fallait vraiment que je la place celle-là), de basslines heavy as fuck, de synthés aciiiides et saturax à souhait, tout ça porté par un MC incisif et habité qui alterne anglais, afrikaans et argot des taules de Johannesburg pour balancer des punchlines assassines et bien senties, à la face de la société sud-africaine post-apartheid et post-Mandela, et soutenu visuellement sur scène par une VJ qui mixe des images chocs en Live! En gros, de la vraie zik d’état d’urgence, mais sans Manuel Valls, les charges de CRS, ni les mecs en Famas…La musique n’adoucit-elle pas les moeurs, après tout? Avec DOOKOOM, pas si sûr: Isaac Mutant (MC), Whatgwann (drums), Human Waste (beatmaker & producer) et SpoOky (VJ) envoient un son lourd et sale sans concession aucune: une sorte de rap hybride noir et blanc sous crystal-meth à la sauce electro-industrielle sur fonds de videos hypnotiques, ici pas d’autotune, ni digression r’n’b d’aucune sorte, juste de la sueur, du sang, du foutre, de la crasse: le son de la guerilla dans les townships! Show No Mercy!
A défaut d’aller « à l’Elysée, brûler les vieux », on peut toujours cramer le dancefloor et célébrer le Sacre du Printemps à notre façon: « Allez! Chante, chante, danse et mets tes baskets! Chouette, c’est sympa, tu verras! Viens, surtout n’oublie pas. Vas-y ramène toi, tout le monde chez » Raymond.
Bref, si t’as pas compris que c’est le concert de ce début de mois d’Avril et que tu pointes pas ta fraise, je sais pas moi, reste chez toi et continue à écouter Maître Gims: ton cas est désespéré et mon moral sera définitivement « sapé comme jamais »! C’est fou ce que je redeviens drôle dès que les beaux jours reviennent!