Electric Parc au Domaine Royal de Randan

Tout commence par une libre réinterprétation d’un dicton : « De Mai, fais ce qu’il te plait ». Alors, Gretsch sous le bras et cheveux avec gomina, Jean Felzine, patron de Mustang, ne se l’est pas fait dire deux fois et a kidnappé la chanteuse Jo Wedin, Suédoise expatriée à Paris. Maintenant, ils écrivent et interprètent ensemble des chansons outrageusement pop qui donnent des frissons. De refrains malins en couplets coquins (l’inverse est tout aussi juste), le couple a réalisé un magnifique premier EP superbement emballé (et parfait pour emballer). Alors, si vous ne voulez pas mourir « Idiot », si vous aussi, vous pensez que « Les Hommes (Ne Sont Plus des Hommes) », vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Un jeu de guitare rythmé et clinquant sur cordes aciers mettant en avant une voix chaude et puissante puisant son inspiration dans la musique afro-américaine des années 60. Thomas Kahn affine son style depuis près de 10 ans et mêle simplement la soul, le blues et le funk sans donner de limites à son univers envoûtant.

Tout nouveau projet clermontois, influencé par M83, New Order, Depeche Mode, Rone, SBTRKT, mixant électro pure et rock aux sonorités pop. Une atmosphère nocturne et brillante, où alternent chansons et morceaux entièrement instrumentaux plus proches parfois du rock progressif et de l’électro. Le groupe fait partie de « Deuxième Vague » mouvement créatif Clermontois axé sur les musiques électroniques.

En géographe élégant de nos affections, Matt Low scrute l’amour au fil de chansons qui se baladent entre chambres et grands espaces, pop de coin du lit et folk océanique. Une vie s’expose, aux mots qui ne veulent prétendre, d’un mélodiste roué enveloppant son art d’arrangements élégiaques, un violoncelle ici, une batterie impressionniste là, tandis que sa voix a su trouver le lieu de notre âme.

« Seize est une collection de chansons à l’écriture sobre et soignée, dans une forme d’épure menant vers l’intemporel et l’universel – le jamais-démodé, parce qu’en-dehors des modes. Ce premier album d’Eryk E, dans sa simplicité apparente, offre à l’oreille un bouquet de mélodies qui ne demandent qu’à être fredonnées, des approches originales dans le traitement de certains sujets, une tessiture vocale feutrée en harmonie avec la production, une seconde voix étonnante qui déterritorialise les morceaux, des contrastes subtils (entre texte et mélodie ou à l’intérieur d’un même texte), l’ombre d’un Murat qui plane avec ses tourments essentiels (« qu’est-ce qu’être heureux ? », « quel est ce jeu ? », « que fais-tu mon cœur? »), une bal(l)ade parisienne belle à se jeter dans la Seine, des nuances dans la noirceur (ici désespérée, là élégiaque, ailleurs vénéneuse ou plus simplement tragique), la délicatesse d’un harmonica qui surgit quand on ne l’attend pas, etc. Autant de pistes stimulantes, de tâtonnements prometteurs, d’épiphanies gracieuses… Si l’année (20)15 nous avait enjoints – groggy et chancelants – à scander « Je suis Charlie », l’album 16 nous inspirera plutôt un paisible « Je suis Charmé ». Par les temps qui courent, ne boudons pas notre plaisir… »
D’après M. dans Surjeanlouismurat.com, le blog de Pierrot.

Jeune recrue du collectif 2e Vague, Kawrites est une artiste de 19 ans, originaire de Clermont-Ferrand. Musicienne depuis ses 10 ans, (en commençant par la guitare, puis les percussions et la basse), elle compose et produit maintenant ses propres morceaux à l’aide de machines, synthétiseurs, dans un style proche de l’electronica et de l’électronique progressive. Sa musique peut être caractérisée comme étant mélodique, émotive, voir mélancolique, avec des nappes oniriques mêlées à des rythmes lourds, révélant une ambiance toujours planante.