BENJAMIN BIOLAY
Son premier album, « Rose Kennedy » – (em)porté par la douce mélancolie des « Cerfs-Volants » – fête cette année son vingtième anniversaire. Alors, on se dit que le temps passe vite et que depuis, ce Benjamin-là est devenu l’aîné d’une scène française dont il illustre à merveille l’éclectisme. Au cours d’une discographie pléthorique, cet homme aux talents multiples – il excelle aussi en tant qu’acteur – ne s’est jamais fermé de porte et a ainsi mâtiné ses chansons de hip-hop, d’electro, de rock ou de tango. Collectionnant les hits et les collaborations – il pourrait presque être considéré comme un véritable Pygmalion –, chantant la vie pas toujours en rose comme personne, ce Lyonnais amateur de basket et de foot a une nouvelle fois raflé la mise avec le si bien titré « Grand Prix », qui l’a confirmé en pôle-position dans la course aux chansons qui se fredonnent n’importe où, n’importe quand.