Europavox 2021 J3

Le 27 juin 2021 à 16H Autres concerts à la même date

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BENJAMIN BIOLAY

Chanson

Son premier album, « Rose Kennedy » – (em)porté par la douce mélancolie des « Cerfs-Volants » – fête cette année son vingtième anniversaire. Alors, on se dit que le temps passe vite et que depuis, ce Benjamin-là est devenu l’aîné d’une scène française dont il illustre à merveille l’éclectisme. Au cours d’une discographie pléthorique, cet homme aux talents multiples – il excelle aussi en tant qu’acteur – ne s’est jamais fermé de porte et a ainsi mâtiné ses chansons de hip-hop, d’electro, de rock ou de tango. Collectionnant les hits et les collaborations – il pourrait presque être considéré comme un véritable Pygmalion –, chantant la vie pas toujours en rose comme personne, ce Lyonnais amateur de basket et de foot a une nouvelle fois raflé la mise avec le si bien titré « Grand Prix », qui l’a confirmé en pôle-position dans la course aux chansons qui se fredonnent n’importe où, n’importe quand.

Philippe Katerine

Chanson, Pop

Réalisateur, (maître) chanteur, joli cœur, producteur , basketteur, « freestyleur » (à ses heures), auteur, compositeur : toutes ses « Créatures » ne sont en fait qu’un seul homme, l’insaisissable Philippe Katerine, artiste protéiforme qui s’est jeté dans le « Grand Bain » au début des années 1990. Depuis, il est devenu l’un des artistes majeurs de cet art considéré par certains comme mineur, coupant ou montant le son au gré de ses humeurs et de son humour – option pince-sans-rire. Auréolé aux Victoires de la Musique 2020 du titre de « meilleur artiste masculin », ce quinqua à la saine excentricité a signé avec son dernier album, le bien titré « Confessions » (2019), un improbable melting-pop de chansons syncopées, passées au prisme du rap, de la trap, du rock ou de l’électro. Alors, plus besoin d’afficher des airs de « verges » effarouchées avant de prendre nos responsabilités d’auditeurs/spectateurs à bras le cœur : aimons-le !

L'IMPÉRATRICE

Disco, Électro, Pop

Né de l’imagination de Charles de Boissegain après une nuit de 2012 nourrie de fantasmes, L’Impératrice est vite devenu groupe avant de trouver ses formes définitives trois ans après avec l’arrivée derrière le micro de Flore Benguigui. Depuis, emmené par cinq musiciens habiles aux idées très larges et la voix sucrée de sa chanteuse, le sextet a sorti en 2018 un album scintillant, « Matahari », où il a collaboré sur le morceau éponyme avec le génial Eumir Deodato et surtout réuni toutes ses passions, de la disco aux musiques de film des années 1960 et 1970, de la pop option californienne à la french touch. Comme si Daft Punk reprenait François de Roubaix, L’Impératrice imagine des chansons synthéchics et euphorisantes, jouissives et lascives qui offrent la bande son idéale pour tous ceux qui rêvent de danser sous les étoiles.

Da break

Groove

Deux garçons, une fille mais une seule possibilité : celle d’imaginer une musique chaleureuse dédiée corps et âme au groove. Ainsi est né Da Break, réunion de trois veilles connaissances de la scène lyonnaise, le bassiste, producteur et encyclopédie vivante Bruno Horvart – alias Patchworks –, la chanteuse surnommée Hawa et le batteur Rémy Kaprielan. Devenu quintette, le groupe puise dans ses amours fécondes pour les musiques black américaines, de la soul vintage au hip-hop (option côte Ouest et vieille école), sans se priver de lorgner vers le r’n’b et le funk. Sur ses deux albums – le second, « Let It Shine » a vu le jour juste avant le premier confinement – comme sur scène, cet autre gang des Lyonnais décline ainsi des chansons habitées par la voix d’Hawa, qui allie avec une étourdissante facilité puissance et douceur, et emmenées par une science des rythmes élastiques. Da Break vous invite à entrer dans la danse et il est impossible d’y résister !

NEED MORE?

ASTERO-H

Le 01 juillet 2021

(63) Clermont-Ferrand / La coopérative de Mai

Rock

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