VoltBass – Agenda des concerts et festivals en Auvergne

Europavox : Electroclub : Populous + SNKLS + Hasta + Ksiopai

Tarif

12€

Lieu

Programmation

POPULOUS

Électro

Quel est le point commun entre la styliste anglaise Vivienne Westwood, le très select label allemand Morr Music, la branche japonaise de la marque IKEA et des groupes comme Telekinesis, Sun Glitters ou His Clancyness ? Le dénommé Andrea Mangia, qui se cache, entre autres, derrière l’alias Populous depuis le début du XXIe siècle. Auteur de quatre albums et de pléthore de remixes, l’Italien élabore une electronica précieuse et intimiste, qui emprunte à la chaleur de la soul comme aux effluves vaporeuses de la dream pop. Entre fragilité mélodique et constructions abstraites, Populous offre une musique qui a tout pour être populaire.

Derrière ces consonnes, se cache un jeune homme originaire de Clermont-Ferrand aussi discret que passionné. Celui que certains connaissent également sous l’identité Snake Le Serpent – ou l’ont connu sous le nom de Roman Serd – est DJ et producteur. Serpent, peut-être, mais caméléon surtout, tant le garçon en pince depuis le milieu des années 1990 pour (presque) toutes les musiques électroniques. Aujourd’hui, le voilà capable de mixer dubstep, techno ou bass music avec la même flamme et la même dextérité. Récemment, il s’est illustré sur l’excellente compilation de la nouvelle structure POLAAR, « Territories Vol. 1 », avec deux instrumentaux bagarreurs, sombres et hypnotiques. Et il se murmure qu’à Europavox, SNKLS compte bien récrire une sentence historique : « Venin, vidi, vici ».

HASTA

Électro

Thomas Wesenlund Wahl n’a pas dix-neuf ans. Et pourtant, en l’espace d’une poignée d’années, ce Norvégien né à Porsgrunn mais installé à Oslo est devenu, sous son alias Hasta, un producteur–remixeur–compositeur recherché. Entre autres, pour son éclectisme. Toujours à l’affût, la très select maison parisienne ne s’y est pas trompée en publiant, à l’automne dernier, un très bel EP intitulé « Botanique ». En six morceaux, instrumentaux ou chantés (mention spéciale pour la collaboration avec la délicieuse Américaine Vox), le jeune homme jongle élégamment avec le hip-hop et la house, l’electronica et le jazz, le r’n’b et la pop pour créer un univers d’une rare personnalité.

Ils sont l’un des fers de lance du collectif clermontois Golden Doors, des passionnés qui n’ont de cesse d’associer, dans des événements où la musique règne en maître, des mots tels convivialité et créativité. « Ils », ce sont Damien Gérard – également connu sous son avatar solo, A Baobab’sSeed – et son alter-ego Andres Morales – alias PVI –, deux résidents clermontois obsédés par les mouvances électroniques. Alors, le duo explore les chemins de traverse du hip-hop, qu’il accompagne au gré de ses appétences de breakbeat ou de bass music. Rythmiques massives, « bleeps » et autres « loops » se télescopent, s’épousent, s’opposent pour créer un univers aussi intrigant que fascinant.