Europavox – Fac’tory #1

La Cafetera Roja est un groupe européen formé de six musiciens venus de France, d’Autriche, d’Espagne. Trois nationalités, quatre langues, un son et une énergie détonante : La Cafetera Roja est un groupe « live » ancré dans son époque, un trait d’union entre trip hop, hip hop et musique latine.
Loin des clichés, le groupe mélange les cultures musicales, où chaque musicien intègre son univers artistique pour trouver le compromis parfait entre les origines indés, pop et hip-hop de chacun, donnant ainsi au projet toute sa singularité.

Derrière un patronyme emprunté à la langue de Molière, se dissimule depuis 2011 le Danois Tomas Høffding, devenu en une décennie une référence en matière de disco-punk azimutée. En solitaire, mais souvent en bonne compagnie, un chapeau melon vissé sur la tête façon Orange Mécanique, le garçon décline sur ses deux albums une electropop rayonnante et vintage (lignée Soft Cell ou Bronski Beat), signe un duo avec sa prometteuse compatriote Lydmor (The Optimist) et reprend superbement l’hymne des Suédois Peter, Björn & John (Young Folks, travesti en petite bombe synthétique). Désormais accompagné par un vrai groupe sur scène, notre Bon Homme suit un chemin qui risque de le mener sur les plus hautes marches du podium.

Dans son fief d’Haarlem, aux Pays-Bas, le tandem, désormais signé sur le label berlinois Boysnoize, malaxe la musique électronique et lui ajoute, au moment où l’on s’y attend le moins, des ponctuations rock et glam, des accents pop ou disco. Histoire de ne pas tomber dans la routine, les deux compères convient des collaborateurs extérieurs derrière le micro, concoctent des sets DJ à quatre mains et remixent leurs pairs, tandis que sur la route, ils emmènent dans leurs bagages un batteur et deux interprètes. S’impose alors une certitude : en concert comme sur disque, Baskerville a du chien !

Depuis 2005, Noiserv publie des chansons à la fragilité troublante, des mélodies qui fleurent bon la mélancolie. Homme-orchestre jonglant avec les instruments, il égrène des accords qui touchent en plein cœur, merveilleux ambassadeurs d’une pop onirique, d’un folk imaginaire déclinés sur deux albums (Almost Visible Orchestra est le dernier en date) et une poignée de EP et de simples aux effluves surannées. Tel un lointain cousin de Yann Tiersen, David Santos dessine les contours d’un autre monde que l’on rêve de rejoindre les yeux fermés.

Elle est l’une des étoiles montantes de la scène électronique danoise – et plus, si affinités. Elle, c’est Jenny Rossander, alias Lydmor, une jeune femme qui semble pourvue du don d’ubiquité. Car la demoiselle est partout, ici à la tête de son nouveau groupe, le trio So-So Echo (né en 2013), là comme collaboratrice de luxe de ses compatriotes Bottled In England, Bon Homme  et des mythiques Sort Sol, mais aussi de l’Américaine Amanda Palmer ou de l’Allemand Alle Farben. En solitaire, elle a quand même trouvé le temps d’enregistrer deux EP et l’album A Pile of Empty Tapes, sur lesquelles elle offre une electropop mutine et enivrante, portée par une voix définitivement affriolante. Et si les médias citent souvent Björk à son encontre, Lydmor ne ploie jamais sous le poids d’une telle comparaison.