Festival Alambic #3

Maintenant 20 ans que les Burning Heads écument les scènes du vieux continent.  Toujours la même rage dans les veines et la meme passion à faire ce bon punk HxC qui a fait leur solide réputation. Un an après s’être une nouvelle fois faits remarquer avec un second album punk rock / reggae qui a bousculé les habitudes de leur public de vieux punks à chiens rabougris… Les Burning nous reviennent gonflés à bloc, dans un « monde de merde » qu’ils prennent plaisir à marteler à grand coups de riffs teigneux et de textes incisifs.

Emmenés par une voix intimiste, des cordes sidérantes ainsi que des guitares agitées, les compositions de Niandra Lades sont écrites d’une plume émouvante recherchant toujours la mélodie. Les influences d’Elliott Smith, Sparklehorse, Grandaddy et Chokebore se font joliment sentir et les titres arrivent parfaitement à atteindre le juke box mental des auditeurs pour y rester un bon bout de temps.

Sous le nom étrange de JEAN JEAN se cache un trio adepte d’un math rock virtuose englobant rythmiques déchainées, harmonies improbables et ruptures inattendues. La rigueur technique du groupe n’a d’égale que son audace à marier les styles et les ambiances. L’ampleur du phénomène étant à constater impérativement sur scène.

Après la sortie, le 19 janvier 2013, de leur premier LP « Spit and die », Breaking Strain (punk-rock à la Burning Heads, Propagandhi…) propose un live très puissant avec des sonorités bien travaillées. Du lourd !

Entre une rythmique puissante, une guitare cinglante et précise, un chant de haute voltige et une atmosphère aérienne portée par un clavier gras et sépulcrale, DeathClub trouve ses sources et impose un style profond et efficace.

Birmingham trouve sa place dans le son lourd et puissant. Ambivalence, ambiance tantôt pesante, tantôt énergique, ce trio entre post, hardcore et rock s’inspire des monuments musicaux et architecturaux de Birmingham et des villes minières et industrielles.

Formation incontournable de la scène stoner rock européenne, MARS RED SKY s’est rapidement imposé grâce à une empreinte sonore unique misant sur des grooves lourds entêtants et des riffs aériens hautement mélodiques, le tout porté par la voix éthérée de son frontman Julien Pras (aussi connu pour ses enregistrements au sein du groupe pop Calc), la frappe puissante de son batteur Matgaz et les lignes de basse pachydermiques de Jimmy Kinast. À la croisée du doom et de la pop psyché 70’s, le son Mars Red Sky intrigue d’abord, puis fédère, emportant son auditoire dans des atmosphères oniriques, enveloppées d’un fuzz brûlant et d’une réverbération cosmique.

Mené par Olivier Perez, Garciaphone courtise le meilleur du songwriting américain, évoquant les figures d’Eliott Smith ou de Grandaddy. L’appel du grand air, où rock et folk nous remuent les entrailles.

Please Lose Battle est un groupe composé de Matthieu qui joue de la basse électrique et déclenche les mélodies 8-bit  alors que Jérémy tabasse sa batterie. Leurs inspirations sonts les musiques de jeux vidéos old school.

Enfant Sauvage  ne fait pas dans la musique saturée : il s’agit d’un mec seul avec sa guitare folk. Longues et difficiles d’accès (structures math, tapping super aigu suivi de courtes explosions, chant en anglais ponctué de quelques mots de français), ses chansons s’avèrent toutefois captivantes. Dans un style hyper casse-gueule, nu et solitaire, Enfant Sauvage met du coeur à l’ouvrage, en particulier lors d’envolées emo convaincantes. Malgré une ou deux absences pendant le set, on conclut qu’il faut le suivre et l’encourager.

Les gars de Bandini ils essaient de faire un truc mélodique violent sympa lent rapide magique qui fait boum.

Groupe de rock espagnolo-déjanté à découvrir absolument. Pour mettre la patate !