HK, l’empire de papier
Après s’être déclaré « Citoyen du monde », après s’être indigné de sa voix et de sa plume, après nous avoir promis qu’il ne lâcherait rien, après avoir « rallumé les étoiles » avec sa joyeuse bande de saltimbanks, HK nous revient aujourd’hui avec un nouvel album : l’empire de papier ( mars 2017 ).
Si, une fois n’est pas coutume, la bande des saltimbanks n’est pas au complet, c’est bien parce qu’ en accord avec ses compagnons de toujours, HK a voulu cette fois encore nous surprendre, pour mieux nous embarquer « sur sa planète » ( une des chansons de ce nouvel opus ) avec un album aux tonalités plus personnelles.
On retrouve ici toujours la même verve poétique, toujours le même engagement, les mêmes mélodies à la sauce HK, la même diversité musicale, toujours la même énergie… Pas de grands bouleversements donc, mais des accents world, folk et reggae sans doute assumés plus encore.
Il y a dans cet album, une chanson signée par le groupe « HK et les saltimbanks » au complet, et non des moindres puisqu’il s’agit de « ce soir nous irons au bal », écrite par HK suite aux attentats du 13 novembre. Une chanson où il nous invite à garder, encore et toujours, envers et contre tout, cette envie folle de « danser ensemble », faisant sien ce vieil adage « la vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie » (Sénèque).
Cette chanson est à l’image de ce nouvel album : une résistance musicale, poétique et dansante; rêveuse et entraînante; combative autant que fraternelle.
Un album à découvrir donc sur disque et sur scène, dans un spectacle où les nouveaux titres se feront une place naturelle au milieu des classiques d’HK et les saltimbanks ( on lâche rien, citoyen du monde, salam alaykoum, indignez-vous, passer ma vie… ); Un spectacle agrémenté de vidéos, où HK sera accompagné sur scène par quelques uns de ses saltimbanks de toujours : Meddhy, Seb et Eric ; et où les choeurs féminins se mélangeront au son de la trompette pour nous emmener vers de nouveaux horizons musicaux.