Tarif
Gratuit
Lieu
Programmation
Parfois, il suffit d’être deux. Deux pour bâtir une musique bruyante, brillante, légèrement déglinguée, mais souvent azimutée. Depuis Porto, Carlos (guitare, chant, basse, synthés, bruits, percus) et Carolina (batterie, chant, bruits, synthé, Theremin, percus) sont les dépositaires d’un rock déluré et d’un punk tendance psyché. Entre autres signés sur le label français Only Lovers Records, auteurs de deux albums roboratifs (« Castle Spell » est le dernier en date) et aguerris à l’art scénique, ses cousins de Oh Sees ou Jay Reatard risquent bien de tout emporter sur leur passage.
Maestro
Derrière ce nom en guise de chausse-trappe (Maestro ne fricote pas le moins du monde avec la musique classique), se cachent depuis 2012 le batteur écossais exilé à Paris Mark Kerr (le frère de…, pour ceux qui seraient simples d’esprit) – cette fois derrière le micro – et l’homme-machine Frédéric Soulard, entre autres collaborateur de Poni Hoax. Avec Antoine Boistelle (batterie), ils façonnent une musique électronique totalement décomplexée et jouissive, qui se permet, au gré des envies de ses géniteurs, de flirter avec la pop, de faire du pied à l’indus, voire de l’œil à la disco. Dès lors, il n’existe que peu de chances pour que vos jambes ne succombent pas à telle frénésie rythmique.
Jusqu’à présent, la petite ville de Novo Mesto (30 000 âmes), située au sud de la capitale Llubljana, était connue pour être le berceau d’une certaine… Ivana Trump. Bientôt, elle le sera peut-être pour avoir vu naitre en 2013 MRFY. Emmené par un leader surnommé Štras, qui chante en slovène, le quatuor a joué la carte d‘une certaine discrétion, ne diffusant en cinq ans qu’une poignée de chansons, baignées dans un rock mystérieux et atmosphérique teinté d’accents new-wave. Mais elles ont suffi, accompagnées de concerts marqués du sceau de l’intensité, pour promettre MRFY au plus bel avenir.
Zulu Zulu
En concert, ils avancent costumés et masqués et forcément, éveillent la curiosité. Une curiosité qui n’a pas fini d’être titillée car, derrière l’identité Zulu Zulu – projet né en 2015 sur la belle île de Majorque –, les dénommés Miquel Mesquida, Miquel Perelló et Pep Toni Ferrer ont inventé, sur scène comme sur disque (l’album « Defensa Zebra »), une langue faite d’onomatopées et une musique à haute teneur rythmique qui semble tout droit venir d’Afrique. Entre les explorations soniques des Talking Heads de David Byrne et les épopées mélodiques de Frànçois & The Atlas Mountains, le trio vous souhaite la bienvenue dans son extravagante jungle musicale.