Festival des Mauvaises Graines #6

Alma Loca invite à la fête, à la joie et à la danse. Elle livre ses charmes avec beaucoup de pudeur et de sincérité. Sa musique est tactile, perceptible à l’ouïe, palpable au toucher, décelable à l’odeur, identifiable au goût et reconnaissable à vue d’œil. Ses chansons sont totalement désinhibées dans un style gracieux, fluide et généreux qui lui est propre. Alma Loca ne laisse personne insensible à moins d’être un animal à sang froid.

Zalem débute le didgeridoo en 2002, avec pour références des joueurs comme Mark Atkins, Ash Dargan, Denra dur et Gauthier pour ne citer qu’eux. Il commence avec un jeu basé sur les wobbles (sons de respiration), et développe progressivement  son style avec  ses influences musicales rock/ Electro. Au fil des rencontres et des albums son véritable style se dessine, c’est l’utilisation du BeatBox en simultané avec le didgeridoo. Technique qu’il transmet lors de multiples ateliers à travers le monde…

En exclusivité au festival des Mauvaises Graines 2016 :
à la trompette : l’excellent Alban Sarron !
au sax alto : le sublime Guillaume Cottin !
à la guitare : le fabuleux Tibo Louvet !
à l’hélicon : l’énorme Pascal Fabry !
Et à la batterie : le célèbre Sergio Bolota !
C’est le Paprika Paradiz ! PaPaPaPam.

Vous êtes assis près de la scène, ou accoudé au bar, et vous vient aux oreilles une musique qui ne vous laisse pas indifférent.Peu à peu, votre pied droit, puis votre pied gauche se mettent à tapoter le sol sans que vous n’ayez eu le temps de vous en rendre compte. Il fait sombre, la fumée de quelques cigares cubains vous caresse la paroi nasale, et vous voilà pris d’une étrange fièvre, qui n’est pas étrangère aux quelques notes musicales qui se font de plus en plus imposantes. Votre regard balaie la scène, et vous fait découvrir une bande de nomades, dont le visage semble marqué par la folie, la fête, le jazz, et le bourbon! Vous ne pouvez plus maintenant revenir en arrière, car les effluves de ce jazz-swing chaloupé vous donne de drôles de frissons. D’après ce que vous arrivez à discerner, les 7 musiciens qui vous font face, n’en sont pas à leur premier fait d’armes. A travers des anecdotes, et des histoires plus invraisemblables les unes que les autres racontées par le rocailleux Mitchi, vous comprenez qu’ils se prénomment «The Mitchi Bitchi Bar», et qu’ils invitent les spectateurs à remonter le temps jusque dans l’Amérique des années 30, avec piano-bar, prohibition, et nuits endiablées.

Le Balani Soundsystem propulse la transe du balafon dans le futur! Inspiré par les ambiances survoltés des cabarets africains, leur musique est une transe qui traverse le temps et les frontières au service du dance floor. Voyageant dans le son rétro-futuriste, le balani soundsystem prend source dans le répertoire musicale d’Afrique de l’ouest.

Le « Bric à Brac Orchestra, en Concert » est un voyage musical, dans un univers bricolé.
Un étrange attirail est déployé sur scène : trois structures assemblent pédales, bidons, casseroles, objets divers.
De cet assemblage de bric et de broc, le musicien mène un concert décalé avec humour et autodérision.

Bric à Brac Orchestra – En Concert – Version… par BricaBracOrchestra

Une bande de joyeux drilles, tout en humour et en chanson.
Du bric à brac, une guitare qui craque, un nez rouge et des jeux de mots… le tout dans un baluchon en route pour le grand air.
Les kikidékonafon vous transporteront dans leur campagne natale ou le pire côtoie le meilleur entre rage et insouciance. autodérision et convivialité sont de mise pour une soirée d’échange et de musique.

Zanzibar, c’est l’histoire d’un orgue de barbarie, un marginal, un atypique, qui refuse de s’abandonner au triste sort qu’on réserve généralement à ceux de son rang.
Alors le voilà qui s’échappe de la rue trop étroite où on voulait le cantonner, et qui part à l’assaut de chansons de tout horizon, celles qui le touchent, celles qui ne lui étaient pas promises mais qui n’hésitent pourtant pas à se laisser coucher sur des cartons sur mesure.
Et au fil de ses pérégrinations, le voilà qui s’arrache à sa destinée solitaire et s’encanaille avec de nouveaux compagnons de route… une contrebasse qui dévoile ses lignes rock’n burlesques sur lesquelles une guitare affute ses riffs tonitruants.
Ajoutez à cela trois voix pour autant de personnages ainsi que, ci et là, quelques coups de balais, fracas de cymbales et de caisse claire et vous commencerez, à l’approche de ce French bazar, à imaginer ce à quoi peut ressembler le Rock n’ Roll de Barbarie…

Théâtre burlesque, musique de l’est et jongleries.