Festival SISMIC #1

BUSTA FLEX fait ses débuts dans le hip hop en 1994. L’année suivante, il se fait repérer par Cut Killer qui l’invite sur Freestyle (la première K7 de rap français.
En 1997, sa rencontre avec Kool Shen (NTM) le pousse à écrire son premier album éponyme (vendu à plus de 100000 exemplaires) dont le titre “J’fais mon job à plein temps” sortira en single.
Il rejoint ensuite le collectif de Kool Shen : IV my People et participe à la tournée de NTM aux côtés de Joey Starr, Kool Shen, Lord Kossity, …
Ses albums suivants : Sexe, violence, rap et flooze (2000), Eclipse (2002) et la pièce maîtresse (2006) n’auront pas le succès du premier mais lui permettront de se faire remarquer avec des sons tels que Nuff Respect. On le retrouvera également sur scène à Urban Peace ou dans la bande originale de Taxi 3.
En mars 2012, il revient avec la Flextape 93.8 sur des airs un peu plus ragga dancehall comme le prouve le premier morceau : Busta Story.

Vald s’amuse de ce monde déserté par le sens, se réjouissant des potentialités artistiques qui s’y déploient. Tentant constamment d’introduire de nouveaux champs lexicaux dans un paysage rap lyricalement éculé, il dissémine ses aphorismes sardoniques tantôt sur des samples old-school, tantôt sur des beats « trap » aux sonorités électroniques, profitant ainsi pleinement du spectre musical contemporain.
Au-délà de cette volonté affichée de s’ancrer dans l’époque autant sur le plan des thématiques que sur celui de l’expression, ce qui caractérise sans doute le mieux Vald est l’invitation qu’il lance à défier l’ennui et l’esprit de gravité, le sérieux de ceux qui savent. Ses textes sont habités jusque dans leur interprétation d’un sourire en coin, d’une tension ambigüe dévastatrice pour tous ceux qui nourrissent des certitudes. Il convie l’auditeur à un sabbat du second degré, à une prise de recul rigolarde face à
l’insignifiance de l’univers. À l’image d’un Cioran prolo de bonne humeur, Vald incarne plus que nul autre le renouvellement du rap français proposant une musique aussi entraînante que complexe, capable de réunir autant les corps que les esprits.

A2H est originaire de Melun en Seine-et-Marne. C’est là qu’il fait ses premières armes dans le rap au début des années deux-mille. Influencé par les classiques du genre qu’ils soient américains ou français, A2H est rebuté par la tendance du rap racaille qui domine en partie le rap hexagonal. A2H fait alors un détour par le reggae où il arrive mieux à exprimer une tendance « conscious » qui exclut la violence même verbale.

FSpecial est un rappeur originaire de Clermont-Ferrand. Passionné par l’écriture et la musique afro-américaine. Frappé par les morceaux de KRS One, NTM, Nas, il écrit ses premières bribes de textes qu’il partage avec ses potes. Ce n’est qu’en 2007, après avoir rencontré d’autres emcees de la scène clermontoise, qu’il fait sa première apparition en solo en lâchant le morceau « Tic Tac » sur la digitape « Do you speak Hip-Hop ? » produit par la marque Meta4Wear. Lyriciste engagé, il s’inspire de ce qu’il vit, voit et entend.Prônant les valeurs morales du Hip-Hop aussi bien que celles de la vie de tous les jours, le rappeur Clermontois vit sa passion comme il l’entend et à son rythme. Auteur, compositeur, FSpecial a sorti un maxi 6 titres intitulé « Nos richesses » entièrement auto-produit fin 2013.

Fedj fait ses débuts dans le Hip-Hop auvergnat en 2004, tout d’abord aux platines sous le pseudo de Dj Toxik, DJ influencé par le hip-hop, le raggae et le RnB.
En 2005, il rencontre d’autres rappeurs de la région, qui lui donnent l’ envie d’écrire, passion qui ne cesse depuis de s’accroître.
Le blaz Fedj apparaît en début d’année 2007, avec des influences hip-hop raggae.
En 2008, il crée son premier groupe > avec lequel il sortira un album en Avril 2009.
Après 1 an de tournée, le groupe explose suite aux aléas de la vie.
Fedj continue le rap en solo et sort son album > en Novembre 2013, album aux couleurs hip-hop, raggae et RnB.