Projection de « They saw Stalin » d’Oleksandr Stoianov (15min)
Quelques mots d’Oleksandr à propos de son film :
« The film is based on a chronicle of Stalin’s performance at the Grand Theatre in Moscow in 1937. The chronicle was created by the Soviet government for propaganda purposes. I remounted the movie slowing down video and sound by 5 times. About 90 percent of the visual images is reversed. Russia is a country of repetition in a historical context. But for me it is important in this film not just to turn back time, but to focus on the very perception of time, to demonstrate its fluidity, cyclicality.
« The film is based on a chronicle of Stalin’s performance at the Grand Theatre in Moscow in 1937. The chronicle was created by the Soviet government for propaganda purposes. I remounted the movie slowing down video and sound by 5 times. About 90 percent of the visual images is reversed. Russia is a country of repetition in a historical context. But for me it is important in this film not just to turn back time, but to focus on the very perception of time, to demonstrate its fluidity, cyclicality.
Theatre, initially, is a performative space. In the classical sense, it is divided into artists and spectators. But in it film, these roles are more complicated. Sometimes it’s hard to say for sure: the audience clap because they like what they see and hear, or because they play the role of spectators in this theatre. »
Tarif
6€
Lieu
Programmation
La musique de Fleuves Noirs est organique et puissante quand elle parle au corps, maniaque et incantatoire quand elle s’adresse à l’esprit. Elle est menée par un cerveau malade voyageant à bord d’une enveloppe athlétique. Le corps de Fleuves Noirs c’est le duo basse-batterie, deux jumeaux élevés à la pulsation martelée qui chaussent du 46. L’esprit c’est le chant et la guitare, joués par un punk-arty atteint de troubles dissociatifs de l’identité et par un pianiste répétant ses classiques de minimale au bouzouki.
Ces quatre individus soutiennent dans leur catharsis une vision de la fête un peu sombre, parfois à côté de l’évidence, une forme de transe inexplicable qui tient debout de manière presque miraculeuse. Les morceaux naissent de séances d’improvisations et ne s’embarrassent pas de formats pré-établis ou de notes d’intentions. Du rock indé 0.0 qui s’autorise tout. On y croise ici et là des incisions taillant dans le noise, le post-punk, on ressent un côté tribal, résolument énergique, on cherche des cadres. Mais c’est par sa franche liberté que la musique de Fleuves Noirs sort du lot. Les enchaînements improbables, les ruptures d’intentions et la pulse presque toujours présente nourrissent une impression de mouvement perpétuel qui entraîne les âmes en fête à trembler, à transpirer avec le groupe.
« Fließgewässer » est une musique électro-acoustique intentionnellement mystérieuse et ludique, issue de conversations aléatoires sur un avenir généralement incertain, qui oblige toujours à improviser.
Côté genre, ça oscille entre de l’ambient et de la nofolk, entre du noise et du punk pour l’approche.
Ces mois-ci, c’est principalement en utilisant des instruments acoustiques comme Saz et Mandoline, mais aussi Casio, synthés faits maisons et autres instruments.
Ces mois-ci, c’est principalement en utilisant des instruments acoustiques comme Saz et Mandoline, mais aussi Casio, synthés faits maisons et autres instruments.
Pour ce dernier voyage, il sera accompagné du joueur de santoor « Tottokoro », venu d’Istanbul !!!
Cocktail frais et amer contre-indiqué, a fort risque de surdose.
Musique lente et lancinante semi improvisée à propriétés antalgiques.
Une batterie, deux guitares, une basse, et une armée d’amplificateurs et de voix déchirées pour créer une masse sonore qui servira de porte parole pour la déchéance, dans la lignée des plus crasseux Eyehategod aux décadentes improvisations de Sister Iodine.