Georgio
Si la carrière de Georgio était un film, elle serait probablement une de ces comédies américaines douces-amères où le personnage principal est un de ces anti-héros dont on aime observer l’évolution. Noyé dans la masse et réservé au début du film, il finit par se révéler au cours de l’histoire et arrive finalement au gala avec la plus jolie fille du campus. Il y a quelques années, lorsque Georgio débutait et qu’on l’associait à tort avec l’Entourage, il n’était peut-être pas celui sur lequel la majorité des observateurs auraient parié. En 2016, il est pourtant l’un de ceux qui s’en est le mieux sorti, capable d’avoir rendu son propos plus accessible sans avoir perdu son ADN de départ. Sur « J’arrête », Georgio émet un souhait fort : « Un jour, je deviendrai un homme heureux et accompli ». A l’écoute de Héra, on se dit qu’il en est clairement sur le chemin.