J.C.Satàn
Depuis cinq ans, cet assemblage hétéroclite écume les salles de concert, maitrisant l’art de transformer un album en machine à pulvériser les crânes, par la grâce d’un jeu de scène qui confine à la performance, et l’hystérie d’un public qui ne les lâche plus. Ville après ville, tournée après tournée (France, Europe, Etats-Unis), festival après festival (Eurockéennes de Belfort, Rock en Seine, Garorock Festival, Le Printemps de Bourges, etc.). Après deux splits-45 tours en 2013 (« The Moon/The Sun » avec Piresian beach, et « Ballades à la barrière » avec Regal) et un single sur Trouble In Mind Records en 2014 (« Italian Summer »), le nouvel album arrive en septembre 2015, et relève toujours de la même alchimie de récup’ : sang de guitare et écailles de fûts, rythmique de plomb avec un zeste de cuivres, comptines alambiquées et formules magiques hurlées dans la transe, relevées çà et là d’une trouvaille de saison – la queue de cheval frottée sur des boyaux de chat, plus communément appelée « violon ». Brutal et complexe, furieux et incantatoire, fait de pics et d’à-plats, ce nouvel opus enfonce le clou du black-garage-gospel avec le marteau des dieux vikings, au beau milieu d’un orage de décibels qui préfigure le climat, électriquement surchargé, de chacun des prochains shows de J.C. Satàn. Comme d’hab’, ouais.