Dans cette nouvelle création, le groupe souhaite s’aventurer sur le terrain de l’anticipation en imaginant les futurs possibles de l’humanité : dans son environnement (de la destruction de la nature à la « conquête » de l’espace), dans la société (démocratie, libertés individuelles, terrorisme,… ), dans le progrès technologique (transhumanisme, IA, extension des domaines d’application des réseaux, système techno-sécuritaire… ), dans l’économie (évolution du capitalisme, autogestion, nouvelles ressources dans l’espace, privatisation…).
Kafka a sollicité l’écrivain et philosophe Alain Damasio pour adapter son premier roman, « La Zone du Dehors ». Ce roman futuriste, qui se situe dans la lignée de « 1984 » de George Orwell, est le théâtre parfait pour notre création. Tous les sujets qui nous préoccupent y sont abordés et l’auteur est ouvert à une adaptation qui prenne en compte les évolutions récentes.
La mise en scène est axée sur plusieurs procédés visuels. L’idée est de décliner les différents moments clefs de l’histoire en une suite de tableaux vidéos projetés dont la création sera réalisée par le plasticien et dessinateur Florian Louviot.
La lumière et la vidéo font l’objet d’une création originale permettant de mettre sur la route un système autonome où départs vidéo et effets lumineux incrustés dans la composition musicale sont déclenchés par les musiciens. Le concepteur-programmeur François Blondel a été sollicité pour cette partie, dont le procédé est encore assez rare dans le spectacle vivant.
La création musicale a été conçu dans une esthétique électronique, ce qui permet à Kafka d’explorer une nouvelle direction sonore.
Les musiciens utilisent des synthétiseurs de différentes générations (du cv-gate au midi en allant jusqu’au numérique), des systèmes de capteurs, des sampleurs et pads.
En outre, les instruments sont les outils déclencheurs de la création lumière et vidéo, l’essentiel de la régie technique se situe au plateau.
Le système de diffusion sonore inclue une multidiffusion (plateau, façade, salle).
Ce concept de spectacle constitue une évolution pour Kafka, ce qui est une composante essentielle du fonctionnement artistique du groupe.
Le deuxième élan artistique majeur de ce projet est la volonté de réagir par rapport au contexte sociétal né de la crise sanitaire.
Notre asso est composée à 100% de bénévoles, des gattes et des gars du cru, élevés en plein-air, en festival.
C'est cette passion pour la musique qui les anime, et ils font ça pour vous aussi ; mais mine de rien, ça leur coûte des sous : déplacements, hébergement du site, courriers, ... sans compter le temps qu'ils consacrent chaque jour à la vie du site et de notre page Facebook !.
Alors si tu penses que notre projet a du sens et de la valeur, voilà 3 belles occasions de donner de l'élan à VoltBass !