La Comté au clair de lune : Nans Vincent + La Gapette

Nans Vincent n’aime pas parler de lui à la troisième personne, mais il le fait quand même, pas moi, lui.
Nans a appris à chanter très fort dans la rue, puis plus tard, a appris la nuance. Depuis il chante moins fort, et plus de gens l’entendent.
Nans a décidé de faire de la musique parce qu’il écrivait des pouèmes de pouète adoulescent : « je pense à toi, bla bla bla », après il a décidé d’écrire des chansons : « je pense à toi, la la la gratte-gratte ».
Il a grandi au milieu de la variété française, des puristes et des pas puristes. Brassens Brel et Ferré (puristes), Thiéfaine Cantat et Têtes Raides (pas puristes). Mais il aime aussi la musique qui tape fort sur la forme et le fond, Béruriers Noirs et Prodigy (puristes), Brav et Sniper (pas puristes).

Banjo, saxophone et trompette se relaient pour pimenter les sonorités rock-musette de La Gâpette. Ayant à cœur de réhabiliter l’accordéon, le groupe encourage sa vulgarisation à coups de variations allant du swing-musette au reggae-musette. Humour noir et mélancolie se mêlent dans les chansons aux paroles aussi désabusées que touchantes ; chez La Gâpette, l’impact des textes est véritablement à la hauteur de la musique.