Présentation du livre sorti aux éditions du bout de la ville par Manu « Makak » Baudez, auteur de la postface : « Tout est venu de l’esclavage »
Un soir de 1947, Alan Lomax, inlassable collecteur des cultures populaires, et notamment de la musique des Africains-Américains, réunit trois bluesmen de la région du Delta du Mississippi dans un studio à New York : « Tous les trois, vous avez vécu avec le blues toute votre vie, mais ici personne ne comprend ce que ça veut dire. Dites-moi ce que c’est que le blues. »
« En fait, il faut avoir le blues pour jouer le blues », lance l’un d’eux. Entre deux éclats de rire, les trois hommes noirs laissent entrevoir par des anecdotes vécues l’enfer qui a fait naître leur art : ces anciens états esclavagistes du Sud où la ségrégation était loi, et où quiconque refusait de s’y soumettre était menacé de prison ou de lynchage. Big Bill Broonzy, Sonny Boy Williamson et Memphis Slim disent la solitude, l’errance, la guerre de tous contre tous pour quelques dollars.
Tarif
Participation libre mais nécessaire !
Adhésion indispensable (2€ avec une boisson)
Lieu
Programmation
BRONZY MCDADA
Bronzy est un des alter ego de Damien Grange. Clown de la banlieue stéphanoise exilé en terre lyonnaise, il a officié au sein de nombreuses formations plus différentes les unes que les autres (Chewbacca, Rature, Marteau Matraque, l’Arfi, Bételgeuse, -1, etc.) Maintenant basé dans notre chère Toscane auvergnate, on espère qu’il viendra avec son parler gaga et ses expérimentations génialement foutraques pour nous amuser avec son blues de prolo, qui n’a rien à envier à ses lointains prédécesseurs. Peut-être improvisera-t-il un hip hop des familles ?
BLACK MIRROR
‘Des champs de coton aux ghettos de NY’- DJ SET musiques populaires africaines-américaines
« When I say hip you say hop »
Black Mirror c’est d’abord une émission ariégeoise sur le hip-hop. « Black Mirror parce que la musique noire fonctionne en miroir, y’a toujours un morceau derrière un autre ou une histoire derrière une rythmique. » On va danser, wesh, sur plein d’histoires que l’on ne connait pas encore, que nous aura conté l’ami Manu « Makak » Baudez, qui se cache derrière ce miroir noir.