Le plus petit festival de rock du monde

Les Bruyères Session, cinquième épisode d’une passionnante série et nouvelle étape dans la vie du combo français de blues électrique The Marshals. Un long format qui s’identifie à travers l’évocation même d’un lieudit original, et formalise l’exploration d’une expérience sonore renouvelée. Invariablement depuis quelques années, les trois musiciens invoquent ce rituel inspirant de la session, pour faire jaillir le Mojo de leur musique vibrante et habitée. Il y a quelque chose d’à la fois profondément sensoriel et de subtilement spirituel dans cette volonté artisanale de se retrouver ensemble, débarrassé du superflu, pour mieux saisir ces instants de vérité uniques.

17h30 – Belfour, c’est une toile lumineuse qui se tisse entre la voix aérienne de Lucie Mena et les guitares envoutantes de Michael Sacchetti. Deux artistes habités, déchirés par des mots qui transpirent en français. Habillées d’un électro-rock forgé dans les braises du blues, les chansons sont suspendues aux lèvres d’une poésie poignante, sincère et passionnée. Le duo prépare un nouvel EP prometteur, bande son d’un road movie solaire et tragique. On y croise aussi bien aussi bien Brel et Noir Désir que Rimbaud et Leo Férré. De Clermont-Fd au Zénith de Paris, Bertrand Cantat a laissé Belfour ouvrir ses concerts, immédiatement séduit par cette écriture fragile et urgente.

Formé à Montpellier en juin 2016, le premier EP du groupe est sorti début février 2017 sur le label barcelonais Meteoro Records, il est épuisé au bout de quelques mois. Le second, enregistré par Lo Spider, est sorti le 3 novembre 2017 chez Slovenly Recordings.

Au cours de sa première année d’existence, le groupe a tourné en France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Hollande, Allemagne, Angleterre, notamment sur des festivals tels que le Funtastic Dracula Carnival, le Bule Bule Toga Fest, le We’re Loud festival (Slovenly), le Cosmic Trip…

A l’origine de Electric Flash il y a 2 frères, 2 guitaristes qui ne se prennent pas au sérieux: Bertrand et Pierre-Edouard. Après divers groupes entre Aurillac et Toulouse, ils reviennent en terre aurillacoise, un retour aux sources sentimentale mais également musicale. Accompagnés deMatthieu, chanteur à la voix rauque et puissante, Thomas à la batterie, fine brute aux rythmes automatiques et Loïc à la basse, punk perché aux lignes fulminantes.