LITTLE BOB BLUES BASTARDS
Le Havre, fin des années 60. On pourrait y voir un petit Liverpool, un Newark, un Detroit… Il se passe quelque chose ? Rien. Ah si. Un bout d’homme né bien loin d’ici, baptisé dans le rhythm’n’blues, petit hurleur et la rage au ventre. Roberto Piazza, Italien de chair et Noir de cœur, chantera le blues et prêchera le rock’n’roll, point barre. Les clubs et les rues résonnent encore de ce garage lourd et huileux, de ce violent pub rock asséné par un gang implacable. Un Feelgood français ? Notre MC5 à nous ? D’années en années, de disques en disques, le rockin’ class hero chante, en anglais évidemment, sa révolte profonde contre le système, et l’amour tout court, celui qui jamais ne s’éteint… De la sueur et des larmes. Et le bien-nommé We Need Hope, cinquème album avec les Bastards, qui finit par remettre tout le monde à sa place.