Tarif
Pass 3 jours: De 45€ (Earlybird) à 55€ (sur place)
Pass Vendredi: 25€
Pass Samedi et Dimanche: 35€
Pass Dimanche: 5€ (sans accès au camping)
Lieu
Programmation
Yuksek
Pierre-Alexandre Busson, dit Yuksek, est un musicien de musique électronique, producteur et compositeur de musiques de film français, né en 1977 à Reims.
Xavier Polycarpe (Gush) et Vincent Brulin (IZIA, Alain Chamfort) ont longtemps écumé les scènes nationales et internationales, leur réunion, après des années à accumuler de l’expérience, sonne comme le besoin de faire danser sans stratégie, de jouer, tout simplement, d’apporter cette folie du live qui les caractérise désormais. Macadam Crocodile, c’est une jam new-disco bourrée de synthés, de batteries afro-funk, faite de délires pop qui brillent par leur spontanéité.
Le groupe est né il y a trois ans dans un studio à Montreuil. En se basant sur de vieux samples, les deux musiciens se sont rapidement constitué un répertoire d’impros délirantes, sauvages, qui leur permettaient de jouer parfois pendant trois heures dans des clubs.
Entre temps, le duo a séduit de nombreux programmateurs par sa fraîcheur, sa présence scénique, et ses lives modernes joués sans interruption à la manière d’un DJ set.
Hors de question cependant de s’enfermer dans une cabine studio pour enregistrer, leur premier album à paraître au printemps 2020, est capté en live lors d’un concert à Paris, au Badaboum. Une salle pleine à craquer, une ambiance survoltée, un format rare, mais un objectif : conserver intacte l’énergie qui les définit.
C’est donc une nouvelle étape qui se dessine pour Macadam Crocodile, qui a fini par délaisser les samples pour se construire un son à la croisée de la funk des années 70 et la nu-disco d’aujourd’hui. Avec un credo : le morceau ne sera jamais joué comme il a été écrit, parce qu’il n’a jamais été écrit.
La chanson Silly Boy Blue a été enregistrée en mai 68 par un jeune chanteur inconnu : David Bowie. Ana Benabdelkarim partage avec lui ce goût du risque, cette prise de liberté avec les conventions. Cette mélancolie joyeuse résonne encore très fort dans les rêves de la jeune chanteuse, compositrice, multi-instrumentiste et productrice déjà repérée au sein des Nantais Pégase. En solo, Silly Boy Blue offrait clés en mains dès son premier EP, le plantureux But You Will, un univers personnel et affirmé. Emmêlant sensuellement, langoureusement instruments acoustiques et diableries électroniques, elle se montre plus à l’aise dans un humble maximalisme que dans un minimalisme qui ne saurait contenir ses désirs de fugues, d’outre-pop. Ce qui frappe dans ses chansons : leur méticulosité, leur musicalité, et la mélancolie en special guest. Mêlant voix envoûtante et rythmiques aériennes, le single « Hi it’s me again », prémices d’un nouveau projet à paraitre, est une invitation à plonger dans son univers pop teinté de romantisme noir.
Affirmative et combattante, la voix de KALIKA fait l’effet d’un coup de poing dans un gant de velours. Bam ! Le titre La Chaudasse est à l’image des trois autres morceaux de son premier EP : ça déménage sec mais toujours avec dextérité. Les paroles crues racontent les histoires d’amour et de sexe tumultueuses d’une jeune féministe de 23 ans. « Est-ce que tu dors ? Je me sens très seule » lâche-t-elle à un ex-compagnon trompé sur Tu fais la gueule. « Ne mets plus tes doigts dans mes fesses, ne m’appelle plus ta tigresse/L’été est mort il est parti, le ciel est gris c’est déjà fini. » roucoule-t-elle sur L’Été est mort, enjoignant au dénommé Hector « d’arrêter de s’accrocher ». Seul écart : le morceau Avec les gars, manifeste sur lequel KALIKA parle de mendicité dans le métro et de mépris à tous les étages : « On n’a pas de visa, pas de visage, on ne vaut plus rien /T’étonnes pas si on a la rage. » Fracassantes, les mélodies electro-pop invitent moins au spleen qu’au lâcher-prise cathartique, voire à une jouissive hystérie collective sur un dancefloor détrempé. « C’est un cri » résume-t-elle très bien. Comme une gifle suivie d’une caresse, ajouterait-on. Bourrée d’angoisses, elle écrit pour aller mieux, lorsque l’urgence du hurlement la prend, l’agrippe, lorsqu’elle ne peut s’en défaire qu’en l’emprisonnant dans un morceau. De nuit puisque c’est là que le silence se fait enfin. Alors KALIKA la couche-tard compose dans le petit studio qu’elle s’est aménagée dans son appartement parisien. Celui-là même qu’elle partage désormais avec Balthazar, son guitariste qui lui donne un solide coup de main sur la mise en œuvre de son projet.
Jabberwocky
Les trois amis forment un trio détonnant de musique électro. Leur morceau “Photomaton” a très rapidement envahi les ondes radios. Récemment, le groupe a sorti de nouvelles tracks, annonçant un nouvel album très bientôt !
Pour panser ses écorchures, soigner ses maux et dessiner les grands rêves d’une génération, The Doug a choisi une guitare toute nue pour écrire un rap virevoltant autour de la chanson française, où l’on décèle ici et là un jeune Bashung, les premières heures d’un Fauve ou d’un Feu! Chatterton. A tout juste 19 ans, l’introspection et le voyage intérieur sont autant d’inspirations qui nourrissent le jeune Clermontois. Produit par Zicol et l’Épicerie de Nuit, qui ont su saisir cette sensibilité à fleur de peau et préserver ce vrai talent d’écriture, The Doug se dévoile aussi bien sur scène qu’à l’écran, illuminant d’une grâce fragile des clips minimalistes et crépusculaires.
Beatmaker et producteur aguerri sous les bannières d’Alliance Ethnik, Big Red ou Svinkels, Guts mène désormais une carrière en solo trépidante dont les vibrations black music s’exportent de Los Angeles jusqu’à Ibiza. Reconnu pour son ouverture musicale à 360 °, il collabore aussi bien avec des rappeurs que des jazzmen ou des divas d’outre atlantique, de fins limiers qui savent dompter ses compositions diaboliquement hip hop and soul. Entre rythmiques lourdes et mélodies langoureuses, Guts fait feu de tous les groove, sophistiqué ou minimaliste, des parfums nostalgiques jusqu’au funk futuriste… Attention, great pépite !
Romane Santarelli
Arrivée tout droit de Clermont-Ferrand, Romane Santarelli est une artiste très prometteuse qui confectionne des pièces instrumentales dans les sphères d’une musique électronique planante et évanescente.
Le Boom Tchak Tour, c’est une caravane festive et autonome se déplaçant de fêtes populaires en festivals. Mêlant l’ambiance kitch’n Guinguette au set techno, house, disco, rock et hip hop. Le tout accompagné de multiples jeux et animations ! Préparation physique préalable conseillée !
« Une techno haute en couleur, aussi sensuelle que frontale »
Voilà comment décrire l’univers d’Irène Drésel. Artiste polymorphe ayant quitté la frénésie parisienne pour le calme de la campagne, elle apporte de la couleur au paysage électronique français parfois un peu sombre.
Fils Cara partage son univers hybride entre chanson française, pop urbaine et hip-hop moderne. Il nous rappelle à notre humanité par ses rimes pleines de poésie et d’humilité, d’autant plus que son flow maîtrisé donne toute sa force aux mots que chacun peut s’approprier. Il sera sur la scène du MadCow Festival aux côtés de son frère, Francis, qu’on retrouvera au piano.
Breakbot est sans conteste l’un des leaders du prestigieux label Ed Banger Records. Enchaînant les tubes depuis 2009, il assure la signature sonore des plus grandes marques, tourne dans le monde entier, et a remixé pour Justice, Metronomy ou Sebastien Tellier. Ses DJ Sets sont à l’image de ses titres, parfaitement léchés, entêtants et disco à souhait.