Mammane Sani + Laurent Dolcino

Mammane Sani « évolue » dans l’atmosphère coloniale du Niger des année 60. Autours de lui, des collaborations réussies entre musiciens traditionnnels: chanteurs, griots et les grands orchestres, représentants de la scène des musiques modernes.
Les musiciens africains ont su s’adapter et s’approrier des rythmes, des sonorités de tout l’empire colonial, en transposant les jeux, les techniques d’instruments primitifs (premier) à d’autres plus moderne, ils re crééent des musiques traditionnelles nouvelles.
Très vite, Mammane Sani jouera une musique hybride entièrement composée sur synthetiser très proche des sonorités traditionnelles. Un peu comme si un des mecs de Krafwerk ou même noir boy george errait la nuit dans les bas fonds de Niamey.

Diaporama Bruitiste Laurent Dolcino (dispositif électro-acoustique) et Sasana (projection de diapos). Laurent Dolcino improvise une matière sonore où des sons produits en direct (cloches,flûtes, voix) en côtoient d’autres préenregistrées. Accompagné de son magnétophone à bande, il s’attache à explorer un son analogique entre musique expérimentale, industrielle et aspiration à la transe. Sasana fabrique des diapos à partir de tout ce qu’elle trouve : éléments végétaux, plumes, poussière, paillettes. Quand l’effet loupe révèle les détails du monde et autorise l’aléatoire. A rebours des zéros et des uns, le duo redonne vie à ces appareils obsolètes et sonde leurs textures inégalables.