[mc] L’événement

Tout commence dans une grange, avec six gamins qui testent leur résistance aux décibels. Le reggae, ils le découvrent ensemble. Les uns dans la grande histoire jamaïcaine, de Studio One au Black Ark, du ska aux rockers, les autres dans la scène dub actuelle, Hightone, Improvisators Dub ou encore Brain Damage. Deux disques plus tard, les musiciens délurés de la Granja Orchestra assument leur reggae pluriel et multicolore, sans jamais forcer le trait, un reggae authentique et moderne, des pieds à la tête. Et la recette semble fonctionner, puisque fort de leur cinq ans d’existence, les voilà de retour avec un nouvel album au titre plus qu’évocateur, Wake Up !

2 faux vrais DJs qui font de la musique avec des ordinateurs, mais qui rajoutent des instruments par dessus (parfois pour de faux), qui dansent pour de vrai quand il y a des bières, des bonbons, du stroboscope et que le public danse. Leurs influences musicales vont de 1822 à 2015 en passant par 1991 évidemment. Bref, des morceaux de musique électronique parfois lents, parfois rapides, avec du son fort dans ta gueule que ça te plaise ou non.

À travers un répertoire de chansons du Cantal, Guilhem Lacroux et Jacques Puech explorent les espaces acoustiques du bourdon au moyen d’un ensemble instrumental rare et étonnant (guitare électrique, glass harmonica, lap steel, cabrette, shruti box, pédalier d’orgue, voix) qui révèle des textes tant en français qu’en occitan.

Ultra Zook joue une «musique des îles» plus proche de l’atoll atomique que des Caraïbes. Le son post moderne du trio basse-batterie-clavier est au service d’une démarche radicale et d’un groove moite apocalyptique, à base de voix trafiquées et de néons UV. Une atmosphère surréaliste bizarrement tropicale, une pop rétro futuriste riche de rythmes puissants, à retrouver sur un premier Ep, en attendant une série de trois vinyles.

Chevilles enflées, grande gueule et gros débarras, ce trio arpente les musiques traditionnelles en passant par la musique roots, rock et dévergondée. Âgés de 18 à 20 ans, jeunes et plein d’entrain, ils vous entraîneront dans un univers perdu dans le renouveau des musiques traditionnelles.

Bal folk/électro aux confins de la tradition et de la modernité. Né de la fusion des musiques acoustique et électronique et puisant son énergie dans la danse des deux univers, Astoura est un groupe aux accents ruraux et urbains. Le son puissant du trio emblématique de la musique traditionnelle du Centre France se mélange avec audace aux vibrations volcaniques de l’électro. Sur fond d’animation visuelle projetée, Astoura présente une création pour tous publics, laissez vous guider : dansez, écoutez, regardez, et surtout… rêvez…