MONTANITA & DRAGON RAPIDE : RELEASE PARTY À LA COOPÉRATIVE DE MAI !
Tarif
Unique 5€
Gratuit Carte Coopé
Lieu
Programmation
MONTAÑITA
L’histoire de Montañita est un modèle du genre. Deux garçons issus d’une même scène musicale (celle, légendaire, de Clermont Ferrand), une fille dont la contribution semble providentielle, des rencontres, un coup de foudre amical et surtout une alchimie musicale parfaite entre ces nouveaux complices, désormais membres d’un même groupe. Cette histoire est celle d’Alexandre Costa, ancien Niandra Lades, qui croise la route de Pascal Mondaz lors d’un enregistrement, puis celle de Sonia Lavergne, qui se découvre au hasard d’un passage en studio des talents de chanteuse. Ces trois-là deviennent inséparables à partir de 2012. Et douze ans plus tard, Dummy Light in the Chaos s’ouvre sans surprise sur un titre qui évoque les liens les plus forts. We’ll Be Bound annonce le programme d’un album qui célèbre l’humain sur fond d’un spleen joyeux. Enregistré dans une forme d’improvisation miracle, le disque crée une harmonie pop sur un lit d’influences variées. Un jeu de rencontres où les arrangements synthétiques mettent en valeur des compositions acoustiques, où la folk se mêle à l’électronique, où les mélodies s’envolent dans des harmonies vocales d’une grande douceur sur des nappes parfois proches du shoegaze. Rejoint sur scène par de nouveaux musiciens, le groupe évolue dans un format plus libre, protéiforme et aléatoire, autour de son noyau central ; sans plan de carrière ni modèle économique, sans d’autre envie que celle de jouer ensemble, le plus souvent possible. Les liens humains avant tout. Ces mêmes liens que le groupe cherche à créer aussi avec son public : autant de moments de joie et d’énergie partagées qui constituent pour Montañita l’essence de la musique et le carburant de leur démarche, dans une époque trouble et sombre, où la recherche de l’espoir est primordiale.
A Clermont-Ferrand, Dragon Rapide a grandi, ici et là, dans une cave heureusement, mais aussi sous le soleil, quand la pop la plus déshabillée prend vite des couleurs rouge vif, voire un léger pelage. Le Dragon a sucé d’un trait la substantifique moelle, celle qui provoque encore de belles érections, pour écrire une suite logique et imparable aux grandes œuvres signées Nada Surf, Teenage Fan Club, Travis et autres héros du rock indépendant de la fin du siècle dernier, quand on savait écrire avec des guitares et se dandiner sur une rythmique locomotive. L’alliage est subtil, néanmoins. Car on laisse ici traîner quelques couplets taillés au cordeau, on exhibe de fort beaux refrains, on se laisse aller, un peu ivres, sur la frontière ténue entre pop d’école et grosse râpe punk, quelque chose d’assez brutal, disons-le, et d’assez léger en même temps, allez comprendre…