Quetzal Snakes
« Cagnard. Reverb. Inégalités sociales. Surf. Violence. Dialogue direct avec Dieu. Tel est le programme (non-exhaustif) du deuxième mini-LP de Quetzal Snakes, très intelligemment baptisé II. Un disque qui nous rapelle que non, ce n’est pas parce que la France croule sous des centaines de formations psyché-garage totalement déprimantes et tout juste bonnes à jeter aux chiens qu’il n’y en a pas une ou deux dans le tas qui ne soit pas capable de tataner comme un animal poussé à bout par l’angoisse. C’est le cas de ces Marseillais, reprérés l’an dernier sur l’intriguant Lovely Sort Of Death et qui nous reviennent aujourd’hui sur XVIII Records avec 5 titres qui doivent autant à la face la plus maléfique des The Jesus And Mary Chain qu’aux maraudes sinueuses de Brant Björk ou même aux chaudes heures de Swervedriver (« Satan Cruz », version déliquescente et narcotique du « Sandblasted » des bro-gazers d’Oxford). »
Noisey, Octobre 2015.