Tarif
6€
Lieu
Programmation
« Cagnard. Reverb. Inégalités sociales. Surf. Violence. Dialogue direct avec Dieu. Tel est le programme (non-exhaustif) du deuxième mini-LP de Quetzal Snakes, très intelligemment baptisé II. Un disque qui nous rapelle que non, ce n’est pas parce que la France croule sous des centaines de formations psyché-garage totalement déprimantes et tout juste bonnes à jeter aux chiens qu’il n’y en a pas une ou deux dans le tas qui ne soit pas capable de tataner comme un animal poussé à bout par l’angoisse. C’est le cas de ces Marseillais, reprérés l’an dernier sur l’intriguant Lovely Sort Of Death et qui nous reviennent aujourd’hui sur XVIII Records avec 5 titres qui doivent autant à la face la plus maléfique des The Jesus And Mary Chain qu’aux maraudes sinueuses de Brant Björk ou même aux chaudes heures de Swervedriver (« Satan Cruz », version déliquescente et narcotique du « Sandblasted » des bro-gazers d’Oxford). »
Noisey, Octobre 2015.
Digression post-apocalyptique et solitaire du Bordelais d’adoption Mickael Appollinaire aka Monsieur Crane (prêcheur sombre du groupe Strasbourg), Lonely Walk enfume la blogosphère entre 2010 et 2013 en déversant plusieurs EPs digitaux remarqués.
Début 2013, le label Satanic Royalty sort V.I.H.S., premier LP, reçu par une critique conquise. Suivent l’EP “NGHTMR”, puis l’album, plus intimiste, “BORE”, en 2014, disponibles sur bandcamp.
Et voilà qu’arrive en cette fin 2015 “TEEN”, sur le label Born Bad Records, premier enregistrement en groupe de Lonely Walk, au Mikrokosm recording studios à Lyon.Onze titres sombres, révoltés et addictifs. Un post-punk hypnotique, s’amourachant de pop et s’octroyant quelques haltes psychédéliques, mené par un chant obsédant aux slogans qui font mouche.Des cris innocents et joyeux d’enfants sortant d’une cour d’école (Burial Tomb) en passant par le violon épique de Tamara Goukassova (War et Black Dragonfish), Lonely Walk nous embarque dans un univers de fin du monde. Mais pas celle qu’on redoute. Celle qu’on attend avec excitation en gardant les yeux bien ouverts et en buvant un cocktail à l’azote liquide bon marché.Pour les influences, on peut citer A-Frame, Sparks Official ou encore Depeche Mode, mais il faut plutôt chercher du côté de l’Australie pour trouver des cousins à Lonely Walk, et plus précisément du côté d’Eddy Current Suppression Ring et de Total Control. On doit le crâne à l’œil bleu masqué derrière des mains sur la pochette à celles de Greg Vezon.
The Jabberwocky Band
« Alors que d’autres en sont encore à sucer du zombie et à hurler à la lune, The Jabberwocky Band harangue le soleil. Le groupe en fait son partenaire dans la danse du feu et l’invoque sur scène pour balancer ses doses. Alors rentré dans la transe de la basse, paumé dans les dunes de fuzz, ton rythme cardiaque s’accélère et se cale sur le tom guerrier. Des mouches s’éclatent en rouge et blanc sur ta rétine. Ton iris et les portes de tes artères s’ouvrent en grand. Ta cervelle est en flamme, c’est le grand rollercoaster. Soudain, tes visions deviennent plus lysergiques : Le Farfisa a donné le départ de ton voyage. Le Band vient de te choper au vol. Tu ne toucheras à nouveau le sable que quand ils l’auront décidé. Tu n’es plus dans le désert, tu remontes le temps, et ton chemin croise celui des ancêtres de l’Acid Test Psychédélique : Grand Pa’ Saxon, Pa’ Spectrum et Onc’ Newcomb. Tu n’es plus dans le désert. Dans le désert, le soleil t’assomme, ton ombre se fout de toi : là bas, les trois hombres du Jabberwocky Band t’offre l’énergie pour aller saluer l’Astre Roi : HAIL TO THE SUN. »
Woody Murder Mystery
C’est local, c’est psychédélique et c’est beau. LE groupe psyché de Clermont!