A4
A4 vit entre deux mondes, un univers où les acteurs prennent un malin plaisir à se jouer des repères…
Triviale et onirique, exaltée et grave, cette fable d’avant l’apocalypse s’écrit au bugle lascif, à la trompette acérée, aux synthétiseurs puissants, une dualité de chaque seconde martelée dans les chairs par des rythmiques tribales et organiques.
Chacun des visages des cinq musiciens, transcendés par cette matière en perpétuel mouvement, dessine et bouscule un équilibre aux contours ondulants, une danse étourdissante et fantasmagorique aux frontières de l’irréel.