SAINT-SADRILL
Un type qui non content de s’effriter les tympans en milieux amplifiés (notamment avec CHROMB!), décide de céder en solitaire à ses envies pop. Armé de fantasmes interdits (Robert Wyatt au pays du r’n’b, Klaus Nomi et son ordinateur, Nico téléchargeant illégalement des plug-in), Saint Sadrill sculpte inlassablement à coup de synthétiseurs et de langue anglaise des petits abats-jours qu’on appelle chansons. Sur scène, préférant le collectif au nombril, il s’entoure de cinq camarades, mêle les cordes électriques (guitare, basse) aux nuages (vibraphone, rhodes, synthétiseurs), et troque les boîtes à rythme contre une batterie de percussions.