Pheme
Léger et un brin fantomatique, habité d’une grâce peu commune, le duo clermontois écrit une folk brillamment inspirée, qui aurait pu tout aussi bien naître sur les plages d’Islande, dans la touffeur des mégalopoles, en orbite autour de mondes oubliés. Mêlant machines et instruments acoustiques, Pheme se raconte au fil d’un Ep au nom rêvé, Selene, comme une ode amoureuse et blafarde à la nuit noire. Cyrille (machines et basse) et Maxime (guitare et chant), vivent ainsi, entre les lignes d’un conte un peu mystérieux, sur une planète déserte où errent les âmes de grands contemporains, de James Blake à Terrenoire, en passant par Thom Yorke, Douglas Dare ou les électroniciens du siècle dernier.