SOLE & DJ PAIN 1
SOLE, Tim Holland de son vrai nom, rapper et producteur originaire de Denver Colorado est un des parrains du courant abstract hip-hop au même titre que Company Flow ou Antipop Consortium. Il est le fondateur du label ANTICON, véritable laboratoire d’hybridations , responsable dans les années 2000 de l’éclosion d’artistes aussi iconoclastes que SOLE lui-même, Sage Francis, Themselves, Clouddead, Why?, Subtle ou Doseone.
Comme beaucoup de précurseurs, SOLE abandonne la gestion d’ANTICON dès 2006 pour se consacrer à sa propre carrière et revient en tant qu’initiateur de l’Indie-rap avec son backing band « THE SKYRIDER BAND » qui mâtine ses brûlots hip-hop de motifs organiques indie-rock, post-rock ou folk. Ainsi les albums « Plastique » (2009) et « Hello Cruel world (2011) (PIAS) vont consacrer la notoriété de songwriter-rapper de SOLE et répandre le son indie-rap comme un feu de poudre lors de tournées conséquentes en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
Depuis 2013, SOLE insatiable défricheur connait une nouvelle mue vers un electro hip-hop aux grooves furieux et aux atmosphères spatiales en s’associant au DJ producteur platiné PAIN 1. Cette nouvelle recrue, plus connu aux Etats Unis dans le courant hip-hop mainstream pour ses productions ultra-modernes sur les derniers 50 Cent ou Public Enemy, est un beatmaker turntablist hors-pair.
Leur premier effort commun « Deathdrive » sort chez Africantape en juin 2014 et réussi la prouesse de marier très harmonieusement textes engagés, flow concis et puissant sur un décorum empruntant autant au hip-hop, au rock qu’aux courants bassmusic et trap. « Deathdrive » va être encensé par la presse et les radios des deux côtés de l’Atlantique et permettra au binôme de tourner massivement avec cette formule gagnante.
2016: c’est en toute logique que SOLE & DJ PAIN 1 remettent le couvert avec leur tout nouvel album « Nihilismo » (Fake Four Rec), véritable retour en force et sorte de clin d’oeil à la génération No Future 2.0. Ce disque se présente sous deux axes qui voient le binôme approfondir le propos de « Deathdrive » (flow implacable sur grooves modernes imparables) tout en ouvrant d’autres horizons (punk,dub ou indie rock) grâce à la présence de nombreux invités comme Propagandhi, Church Fire, Ceschi…
C’est en live que l’on retrouvera cet automne les deux compères pour défendre les couleurs de ce nouvel album et délivrer leur alchimie singulière et dévastatrice.