Teledetente 666 + GuiliguiliGoulag

Le 17 juin 2016 Autres concerts à la même date

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Télédétente 666

Punk

Le programme de Télédétente 666 est familial et grand public. Il propose de causer cheval rose et dauphin, solitude et folie, amour et toxicité, d’eau bénite qui a tourné, se laisser faire par des porcs tout en regardant le soleil brûlant vers le nord-est. Bref, un programme complet et éducatif où, entre autres, sociologie, zoologie, religion, biologie et météorologie s’entremêlent dans un sale et amer constat. Éteignez votre téléviseur.
Trois ans après le single sur Sweet Rot records, le très discret duo strasbourgeois Télédétente 666 réalise enfin son premier album. Basse, guitare, synthé, boite, voix. Voilà le véritable programme de Télédétente 666. Avec le sombre espoir de vous faire danser dans une cage en fer. Les heures passent comme le font les cercueils, sans laisser de trace, sans l’ombre d’un deuil. Crache.
L’étiquette synth-punk dont le duo est trop facilement affublé est explosée par l’épaisseur et les vibrations des cordes électriques et par le bordel et le niveau de nuisance du synthé lui même. Ce qui fait que parfois, difficile de savoir qui est responsable de quoi. Les vagues de perturbations se heurtent aux rythmiques froidement dansantes. Les mélodies glaciales se subliment dans une répétition extatique. Le bruit de l’acier se cogne à la boite à rythmes précise, basiquement brutale et tranchante avant de se fondre dans la chaleur du dérèglement des sens et l’optimisme très mesuré envers la race humaine.
Télédétente 666 s’inscrit dans la lignée de The Anals ou AH Kraken, avec leurs propres armes et leur propre vérole. Maladivement nécessaire. Magnifiquement sordide. Avec cet art improbable d’accoucher dans la douleur de morceaux aliénants et supérieurs. Soleil Nord-Est et sa mélodie aussi hypnotique que désabusée, Monsieur Marcaille Is Watching You, raboteux, bastonneur, qui fera le bonheur des enfants de chœur. Et toujours plus de synthé cradingue sculptant des morceaux attaqués à l’acide nitrique faisant couler des dissonances angoissantes, nerveusement agités avec une froideur qui n’est que de façade et une véritable urgence derrière, voir un appel au secours. Rien de confortable chez Télédétente 666. Le malaise à portée de main, le bonheur dans le caniveau. Ces pensionnaires de la Grande Triple Alliance Internationale de l’Est frappent fort. Karen peut avoir le sourire.

GuiliguiliGoulag

Hardcore

Si vous pensez que le gouffre de padirac est une une porte interdimensionnel alors jeter une oreille sur le premier album de ce groupe au saveur digne d’un bon goulash…rythme barré, mélodie noyé dans le formol, harmonique brisé,
bref c’est l’hopital psychatrique qui se lache dans un consevatoire, apprivoisant harpe, batterie de maçon ou de mongolien, basse au son rondouillard avec pour toile de fond incantations déglingués et possédés en communication avec les esprit de l’au-dela et certain artiste dada. On plonge dans une profonde immersion dans une cacophonie orchestré par des enfant envouté par la colle mais ayant suffisamment sauver de raison pour donner à cette jungle bruitiste des dessus chaleureux voir mélodique dan ses égarement ou sont libérer rythme tribal et vaudou née au fond d’une grotte.

NEED MORE?

RES Turner

Le 17 juin 2016

(63) Clermont-Ferrand / Café lecture Les Augustes

Rap

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