Le 02 février 2018 à 20h00 Autres concerts à la même date
Les chapuiseurs, « tsapuzaïres » en auvergnat, sont les sculpteurs du quotidien, étymologiquement les faiseurs de copeaux, symboliquement les perdeurs de temps. En frottant leurs cordes sensibles respectives, Simon Guy et Wilton Maurel ont su trouver un artisanat à eux, à force de discussions à violons rompus : bourrées du Massif Central taillées dans la table harmonique, ornements outre-manche et âme définitivement « old-time ».
J.Aubertin est le plus américanophile des auvergnats. Loin des excès de décibels et des égos démesurés, ce jeune songwriter installe une ambiance où domine la mélancolie. Il chante les expériences qui marquent le cœur et l’Âme, s’inspirant de modèles de la musique folk américaine tels que Townes Van Zandt, Blaze Foley, Guy Clark, Hank Williams, ou encore Johnny Cash. Après avoir sillonné les États-Unis en première partie de Willy Tea Taylor, J.Aubertin nous présentera son premier EP intitulé « Bringers Of The Light ». Empreints d’une authenticité saisissante, ces six morceaux ont étés produits par Inaiah Lujan, brillant songwriter américain rencontré à Pueblo, dans l’état du Colorado. Sans superflu, ce disque a été enregistré en une seule prise, guitare et voix, confiné dans une pièce de 6m². Il n’a gardé que l’essentiel, sa voix ténébreuse et une guitare au service de mélodies simples, juste ce qu’il faut pour voir défiler les rues de Nashville ou les steppes d’Asie Centrale dès que l’on ferme les yeux. Peines, regrets, Amour et espoir, ce premier EP est une réelle confession pour J.Aubertin.
Après avoir promené son one man band (voix, guitares admirablement vintage et boîte à rythmes antique) de caf’ conc’ en salles de concert, Dan-O-Sonic (alias Daniel Larbaud) nous gratifie de ce premier CD en forme de juke-box intime, où se côtoient une dizaine de ballades choisies dans le répertoire des crooners « rock » des années 1950 et 1960 (Elvis, Roy Orbison, Nat King Cole, Little Antony…). Véritablement obsédé par cette période, notre homme-orchestre situe son art dans le registre d’une nostalgie à contretemps, entre hommage et réappropriation. Le tout respire la classe et le brio d’un guitariste virtuose, doublé d’un chanteur à la voix souple et profonde. Chaudement recommandé (d’après G. Dupuy et P. Andrieux).
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