Ycare
Auteur habité et jeune homme complexe, Ycare manie les mots de façon douce amère et les habille de mélodies pop qui rappellent les envolées de Coldplay, l’intensité de Noir Désir, la légèreté de M et parfois même une certaine ressemblance avec Polnareff notamment dans « Rue Princesse ».
Capable de partir seul passer ses nuits à discuter avec des inconnus dans des cafés, c’est en observant, en écoutant les autres, aux détours de la vie quotidienne qu’il puise son inspiration et qu’il donne sa vision du monde en chansons.
Cette énergie qu’Ycare porte en lui est motivée par la scène, c’est ce qu’il aime par-dessus tout et, toujours un peu gosse, afin de ne pas bouder son plaisir, il a composé son groupe de sa bande de copains, de saltimbanques prêts a jouer n’importe où « du moment qu’il y a quelqu’un à qui donner ».
Effectivement, c’est toujours dans le souci de son auditoire qu’Ycare fait de la musique, il reste au centre de son travail, il est pensé, chanté pour lui, en espérant le faire vibrer et partager sa joie.
Quitte à lui donner un trac violent avant le levé de rideau, quitte à y laisser ses tripes comme il le fit durant les dizaines de premières parties de De Palmas qu’il a effectué.
C’est ici que réside « le sens de sa musique » même si Ycare est tout en paradoxe, pour lui le sens : « ça n’existe pas ». Et Pourquoi pas?