Ayant eu la volonté de faire au moins un festival dans nos belles contrées auvergnates durant cet été, c’est sur le festival du Diamant Vert que j’ai jeté mon dévolu. Le concept est plutôt simple et me parlait bien : se déconnecter. Pas de voiture, pas de réseau donc pas de téléphone, un plan d’eau et environ 499 autres festivaliers pour te tenir compagnie ; voilà les volontés des organisateurs du festival.
J’arrive donc le vendredi, en début d’après-midi sous un ciel un peu capricieux mais pas méchant, pour découvrir le site : vert, beau et simple.
Vraiment. Le camping est juste à côté du site des concerts/foodtrucks/activités, et le plan d’eau juste après. Je prends la petite mesure du festival ; moi qui ai fait le Dour de cette année, je me sens ici comme à la maison. Les gens se reconnaissent rapidement, la discussion est facile, le contact simple. Mais il est temps d’aller voir ce que donne l’unique scène du festival !
Avant tout je m’avoue étonnée de l’acoustique ; alors que d’autres énormes festivals qui brassent un paquet de monde trouvent le moyen que l’on puisse s’entendre parler une fois trop éloignés de la scène, là on se fait directement envelopper par la musique, même si l’on se met un peu loin. Et ça commence par Toto et les sauvages, qui proposent une musique bonne ambiance, rythmée et entraînante, avec beaucoup d’énergie positive qui donne envie de sourire : ce sera parfait pour entamer ces deux jours de festivités. Le temps du changement de plateau, je me dirige vers le bar : quel bonheur de voir que l’on sert de la bière locale (la Bougnat) ici ! à 3euros le demi, c’est clairement le bon prix pour le bon produit, et ça, ça fait chaud à mon petit cœur d’amoureuse de la bière. Parallèlement, je découvre avec surprise qu’on y sert aussi du champagne…Bon, ok, c’est étonnant, mais c’est noté pour mes potentiels derniers tickets non utilisés demain soir (PS : ça n’est jamais arrivé !).
Retour sur scène : Cherif Mbaw, sa voix, ses musiciens au top, sa façon d’impliquer le public et de l’entrainer dans son univers tantôt calme, tantôt
le cœur, Turnbalism monte crescendo dans l’énergie et la chaleur qu’il transmet au public : tout ce qu’il fallait pour terminer cette première soirée ! Retour au camping un peu après 3h,
dans un climat bien sympa (certes trop alcoolisé pour certains…) où la musique a continué à nous ambiancer encore pendant un bon moment (mais comment ce mec a fait pour balancer autant de son sans électricité ??) avant quelques heures de sommeil bien méritées !
Les points positifs : le cadre, l’ambiance, la programmation éclectique, les produits locaux.
Les (deux) points négatifs : les foodtrucks, clairement. Je suis allée y manger le lendemain : 1h30 d’attente (sans rire) plutôt cher pour les produits proposés, et un choix très (très) limité avec deux foodtrucks sur place seulement. Les poubelles aussi : il n’y en avait tout simplement pas sur le camping et le tri n’était pas fait (faute de signalisation claire et de moyens pour le faire en aval, avec une seule benne pour toutes les poubelles récupérées par les bénévoles responsables de la propreté).
Un grand merci à Olivier Scher pour ses photos 😉