Report Diamant Vert

Publié le 27 août 2017

Live Report

Ayant eu la volonté de faire au moins un festival dans nos belles contrées auvergnates durant cet été, c’est sur le festival du Diamant Vert que j’ai jeté mon dévolu. Le concept est plutôt simple et me parlait bien : se déconnecter. Pas de voiture, pas de réseau donc pas de téléphone, un plan d’eau et environ 499 autres festivaliers pour te tenir compagnie ; voilà les volontés des organisateurs du festival.

 

J’arrive donc le vendredi, en début d’après-midi sous un ciel un peu capricieux mais pas méchant, pour découvrir le site : vert, beau et simple.
Vraiment. Le camping est juste à côté du site des concerts/foodtrucks/activités, et le plan d’eau juste après. Je prends la petite mesure du festival ; moi qui ai fait le Dour de cette année, je me sens ici comme à la maison. Les gens se reconnaissent rapidement, la discussion est facile, le contact simple. Mais il est temps d’aller voir ce que donne l’unique scène du festival !
Avant tout je m’avoue étonnée de l’acoustique ; alors que d’autres énormes festivals qui brassent un paquet de monde trouvent le moyen que l’on puisse s’entendre parler une fois trop éloignés de la scène, là on se fait directement envelopper par la musique, même si l’on se met un peu loin. Et ça commence par Toto et les sauvages, qui proposent une musique bonne ambiance, rythmée et entraînante, avec beaucoup d’énergie positive qui donne envie de sourire : ce sera parfait pour entamer ces deux jours de festivités. Le temps du changement de plateau, je me dirige vers le bar : quel bonheur de voir que l’on sert de la bière locale (la Bougnat) ici ! à 3euros le demi, c’est clairement le bon prix pour le bon produit, et ça, ça fait chaud à mon petit cœur d’amoureuse de la bière. Parallèlement, je découvre avec surprise qu’on y sert aussi du champagne…Bon, ok, c’est étonnant, mais c’est noté pour mes potentiels derniers tickets non utilisés demain soir (PS : ça n’est jamais arrivé !).
Retour sur scène : Cherif Mbaw, sa voix, ses musiciens au top, sa façon d’impliquer le public et de l’entrainer dans son univers tantôt calme, tantôt groovy, mais toujours chaleureux et qui nous parle d’ailleurs… j’ai adoré ! J’ai moins accroché à ses successeurs, Keep dancing : c’est certes moins mon univers, mais je trouve aussi le trio un peu « jeune » dans sa prestation. Je prends donc cette occasion pour m’adonner à « la balade artistique » : en fait, l’idée est de découvrir, un peu par hasard parfois, des installations artistiques comme des constructions faites en bois, véritables chefs d’œuvre, certaines vers la scène pour s’y asseoir et contempler le spectacle de haut, d’autres pour chiller « sur » la rivière, les pieds dans l’eau. Les toilettes sèches en font aussi partie : faites entièrement à la main par un passionné des méthodes alternatives, l’installation en bois qui les entoure est vraiment différente et recherchée. La rivière est aussi le théâtre d’une très  belle installation artistique, mêlant lumières, reflets, bruits. Bref, vous l’aurez compris, il y a beaucoup à découvrir, avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres – celui qui vous met juste bien. Ambeyance ne m’ayant pas plus transcendée (étonnamment d’ailleurs, j’avais beaucoup aimé ce que j’ai découvert d’eux sur internet), j’ai fini par aller voir de plus près cette fameuse « Charcuterie musicale » presque cachée dans l’un des recoins du site : une roulotte toute de rose peinte, avec quatre buzzers promettant des quizz et des karaokés hauts en couleurs. Et en effet ! Entrainés par un couple souriant, drôle et plein d’énergie, les festivaliers se laissent prendre au jeu du quizz des chansons made in 90’ ! Expérience géniale d’être en festival et de pouvoir danser sur Céline (Dion, évidemment !), Larusso, IAM et tous les autres loustics qui ont bercé notre jeunesse ; impression d’être dans son salon avec ses copains en mode délire de fin de soirée ! Oui, bon, on a peut-être pas tous les mêmes délires, alors on accroche ou pas, mais ici, l’idée semble avoir bien convaincu, et à chaque fois que j’irai y jeter mon dévolu, la petite masse de festivaliers sera toujours si importante. Je retourne vers la scène pour le dernier artiste de la soirée : Turnbalism. J’ai juste adoré. Ambiance afrobeats, boumboum dans les oreilles et dans
le cœur, Turnbalism monte crescendo dans l’énergie et la chaleur qu’il transmet au public : tout ce qu’il fallait pour terminer cette première soirée ! Retour au camping un peu après 3h,
dans un climat bien sympa (certes trop alcoolisé pour certains…) où la musique a continué à nous ambiancer encore pendant un bon moment (mais comment ce mec a fait pour balancer autant de son sans électricité ??) avant quelques heures de sommeil bien méritées !

Les points positifs : le cadre, l’ambiance, la programmation éclectique, les produits locaux.
Les (deux) points négatifs : les foodtrucks, clairement. Je suis allée y manger le lendemain : 1h30 d’attente (sans rire) plutôt cher pour les produits proposés, et un choix très (très) limité avec deux foodtrucks sur place seulement. Les poubelles aussi : il n’y en avait tout simplement pas sur le camping et le tri n’était pas fait (faute de signalisation claire et de moyens pour le faire en aval, avec une seule benne pour toutes les poubelles récupérées par les bénévoles responsables de la propreté).

Un grand merci à Olivier Scher pour ses photos 😉

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