A CheesePorn Odyssey #1

Publié le 10 janvier 2018

Live Report

Nous étions 4 membres de la team VoltBass à nous être déplacés au Mont-Dore en cette froide nuit du 29 décembre pour cette fameuse CheesePorn Odyssey, première du nom. Et ce n’est pas un, mais 3 reports que nous vous offrons.

Sarah

Pour la première édition de son évènement A CheesePorn Odyssey, Perchepolis aura testé le goût du risque pris à organiser une fiesta techno-raclette au pied du Sancy un 29 décembre ; en plein redoux pluvieux, la montagne a son chapeau et son manteau et ne les quittera pas !

La station du Mont-Dore n’en est pas moins accessible, et la fête bat déjà son plein dans le hangar à dameuses à la tombée de la nuit. Les basses et lumières permettent de repérer le lieu dans le brouillard et la neige. On admire dès l’entrée le courage des organisateurs et bénévoles qui auront travaillé jour et nuit dans le froid et l’humidité.

Si le paysage n’y est pas, le décor à l’intérieur vaut le coup d’œil. Entre la musique, les lumières et des ornements aussi divers qu’extravagants, on plonge en pleine ambiance urbaine au milieu des montagnes. Les gangs de pères Noël et de bronzés sont bien là. Le fromage est en revanche beaucoup moins présent que ce qu’on aurait pu imaginer. Et d’un autre côté, on se dit que la place aurait manqué pour se répandre autour d’une fondue. Dès 18h l’espace est bien occupé même si on circule encore facilement. Le public est globalement jeune et déjà un peu allumé. Le set du moment par Ada Kaleh est suffisamment mécanique pour qu’on s’immerge progressivement dans la nuit. Passé 22h et l’arrivée d’une navette supplémentaire de Clermont, on se retrouve très serrés dans le hangar et aller chercher son breuvage au bar commence à relever de l’épreuve. La musique est alors plus intense aussi, avec le set de Savaggio et son electro à violon vibrant.

On se passe le relais en début de nuit alors que la neige se transforme doucement en pluie. Le cadre aurait été plus appréciable dans d’autres conditions météo, mais reste un bon prétexte à se réchauffer en dansant en combi à paillettes.

La déco, élément incontournable des événements Perchépolis

Cyril

Les événements Perchépolis sont toujours très attendus, à juste titre. Et lorsqu’en plus on nous promet une orgie de fromage sur fond de techno, on hésite pas longtemps ! Alors chaussez vos moon boots, sortez les paillettes et enfilez votre blouson de ski, on vous ramène à cette soirée du vendredi !

L’orga propose des navettes aller-retour de Clermont-Ferrand. Une très bonne initiative dont nous profitons. Nous partons avec un peu de retard, mais l’ambiance dans le bus s’installe rapidement et on sent que la soirée sera chaude malgré la neige. Malheureusement, le trajet s’éternise. On sent la pression monter petit à petit dans le bus, et les réserves d’alcool des uns et des autres sont mises à rude épreuve. Arrivée avec 1h de retard à 22h15. Le froid et la pluie nous saisissent, on se rue sur le hangar à dameuses en prenant soin de ne pas glisser dans la montée ! (Mention spéciale aux bénévoles qui ont continué à pelleter en pleine nuit pour tenter de faciliter l’accès).

L’organisation ayant pris soin de prévenir du froid qui y règne, c’est donc déguisés en parfaits skieurs qu’on découvre ce fameux hangar. Bonne surprise, il y fait plutôt très bon ! La salle est pleine, la chaleur humaine joue son rôle à fond, l’atmosphère des lieux et la déco nous font rentrer directement dans le bain.

Sur scène, Savaggio fait son show. Habitué des Châteaux Perchés, ce duo berlinois distille une deep house accompagnée d’un violon électronique qu’on aurait parfois souhaité moins présent. Ça n’en reste pas moins un très bon début de soirée !

On tente alors de se frayer un chemin jusqu’au bar. Mieux vaut s’armer de patience, car celui-ci est continuellement pris d’assaut ! Après ça, on se dit que changer d’air ne ferait pas de mal, et le moment semble idéal pour sortir découvrir la tente chill qui lutte vaillamment contre le vent. En y rentrant, on se sent un peu comme Alice dans son terrier, et l’ambiance psychédélique qui nous accueille y contribue certainement. Beaucoup de monde là aussi ; on distingue quelques silhouettes dans l’obscurité des fauteuils aménagés tout autour de la tente.

La fringale fait son petit bout de chemin, mais l’idée de retourner passer commande au bar nous rebute. On préfère encore prendre une rincée devant le food-truck !

Retour au hangar, pour écouter Pierre Noisiez. Sa techno fonctionne très bien, le temps et le vin chaud passent à une vitesse folle !

L’heure du retour en navette arrive beaucoup trop tôt. On serait bien restés encore quelques heures,  malgré la déception ne pas avoir vu l’ombre d’un fromage. (Sérieusement, elle était où la cheeseporn ?)

Dans la navette, tout le monde semble avoir la même idée : dormir. Retour à la réalité. Calme plat. Le chauffeur écoute Nostalgie…

Savaggio
La tente Chill
Amélie & Ben

La fameuse CheesePorn Odyssey… Il faut bien dire que ce concept un peu fou (mixer électro, fromage et pistes de ski… Les piliers centraux de tout bougnat qui se respecte, surtout le deuxième) nous a dès le départ mis l’eau à la bouche !!! En plus on commence à bien connaître cette asso (elle n’a peur de rien), alors ok, on avait quelques attentes : ET PERCHEPOLIS, TU NE NOUS AS PAS DÉÇUS !

Pourtant j’avoue au départ c’était pas gagné… primo, la météo n’a pas vraiment joué le jeu (au passage, une équipe capable de bosser en mode frigo à coup de tempête de neige dans la tronche, nous on dit RESPECT !). Deuzio, quand on est arrivés (un peu tard, il faut le dire) le hangar était blindé, et l’idée de faire du touche touche toute la soirée avec les gens ne nous a pas vraiment fait rêver… Et troizio… ben la dimension fromage ne nous a pas vraiment sauté aux yeux (en même temps, vous avez pris de gros risques les gars… Le fromage, chez nous c’est sacré 🙂 )

Mais ça, c’était au début… Très vite le décor psychédélique, les jeux de lasers, les structures artistiques nous ont re-plongés dans votre univers… Et puis parlons du facteur déterminant, LE SON !!!!

Vous ne nous avez pas menti ! Dans le hangar c’était de la folie… On a pris le téléphérique pour commencer en douceur par une piste verte puis pour finir sur une noire bien hard, à en faire trembler notre bon vieux Sancy !

Bref, un line up de qualité, avec des artistes talentueux qui ont su combler toutes nos espérances (à nous en faire oublier le fromage… c’est pour dire).

Petite mention à nos deux artistes berlinois de SAVAGIO qui nous ont fait décoller avec leur cocktail détonnant de violon et d’Électro, et à la magie de Pierre Noisiez, qui avec un peu de poudre de son, envoûte son public et l’entraîne dans une transe totale.

Après nous ne sommes pas beaucoup restés à la tente chill, où l’ambiance semblait plus à taper du pied sur la neige qu’à faire du yoga. En tout cas ça avait l’air de bien s’amuser là-dedans !

Malgré nous, nous n’avons pas pu rester pour l’after (le tourbillon des fêtes oblige) et pourtant ce n’était pas cette furieuse envie de rester qui nous consolait. Retour forcé à la maison… on était tellement bien dans ce lâcher prise hors du temps !

Il faut d’ailleurs souligner la présence de navettes : ça c’est de la prévention, de la vraie (parole d’éduc) !!! Vous me rajouter un petit stand avec les essentiels (ouais… c’est chiant une éduc) et vous frôlez la perfection !

Pour conclure cette première édition de la version hiver du Château Perché festival n’a absolument rien à envier à son grand frère, mais au contraire tout à s’en inspirer pour, comme le bon fromage, s’affiner avec le temps et obtenir son label. Vous l’avez compris, maintenant que vous nous « y » avez fait goûter, on espère bien ne pas s’arrêter là !!!! Vous avait fait un gros pari et vous n’avez pas fait vos raclettes, mais nous… on a fondu ! Alors BRAVO à toute l’équipe et à l’année prochaine !

Ah oui, dernière chose ! Finalement je reviens sur l’idée du « touche touche ». MEA CULPA.

Parce que lorsqu’il fait cinq degrés dehors, et bien la chaleur humaine c’est plutôt très sympa !

Soirée au pied des pistes, dans un hangar à dameuses, en plein hiver et on s’est même pas caillés…

Je sais pas si c’était fait exprès mais Château bas les Artistes de Perchépolis !

Amély (goûteuse de son), avec l’aide de son complice de coloc, Ben’s !

Le seul morceau de fromage qu’on ai vu
On a passé une bonne soirée

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