KAMALA + ALTAÏR

Après leur venue à Pouzol et Manzat le 16 et 17 avril pour des concerts et master-class en collaboration avec l’orchestre de l’Union Musicale en Combrailles, les brésiliens de Kamala sont revenus à Clermont-Ferrand le 23 avril au Fotomat’ pour une soirée avec les clermontois d’Altaïr.  Petit retour en images sur la soirée.

Kamala et l’Union Musicale en Combrailles ont ouvert la soirée par un savant accompagnement des morceaux du groupe par l’orchestre composé d’une dizaine de musiciens déjà rodés à l’exercice.

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un orchestre, même réduit, se produire au Fotomat’, donc on en profite !  Le public, peu nombreux en ce dimanche soir, apprécie néanmoins les compositions carrées et énergiques de l’ensemble.

Kamala a joué également quelques-uns de ses morceaux sans l’orchestre, avant de reprendre de plus bel avec l’ensemble de la formation !

On peut regretter qu’une belle initiative de ce type, capable de fédérer un orchestre local avec un groupe d’outre-atlantique n’ai pas réussi à plus motiver les auvergnats, même en fin de week-end.  Mais pour ma part, j’ai énormément apprécié cette collaboration, prouvant, si besoin est, que le métal transcende les frontières géographiques et musicales. En espérant que le trio reviendra bientôt dans nos montagnes avec leur trash puissant et efficace.

Ensuite, c’est le tour des black-métalleux d’Altaïr de venir clôturer la soirée.  Pour ma part, c’est une découverte, bien qu’il s’agisse d’un groupe local.

Ayant baigné depuis mon enfance dans le black métal scandinave, les compositions ont de quoi me surprendre.  Nous sommes clairement plus sur des arrangements moins « bruts » que nos compères nordiques, ce qui n’est pas pour déplaire néanmoins.

La soirée se termine, avec un public toujours épars mais content de pouvoir profiter d’un bon moment avec les musiciens en ce dimanche soir.  Maintenant, c’est aux métalleux de Clermont de montrer que leur musique a encore de belles années à vivre, même dans les petites villes ! Le métal, ce n’est pas que le Hellfest !