Occult hand order à Montluçon

Vendredi dernier le bar le Perceval à Montluçon accueillait un concert en voici un petit retour.

Ouh je suis vilain ! Vilain, vilain, vilain ! Eh oui en allant à ce concert je m’attendais à dire du bien du groupe (pas la première fois que je les vois puisqu’ils ont participé à deux « Puy-de-doom » à Clermont-Ferrand) mais à dire du mal de l’accueil côté public du Perceval.
Je m’explique ; le Perceval, bar du centre-ville de Montluçon bien connu organise de temps en temps des concerts le vendredi soir et ça on ne peut que le saluer mais les clients eux ne viennent pas forcément pour les concerts ! Conséquence directe les groupes doivent parfois subir un accueil des plus mitigés, le groupe toulousain Ginger Spanking, en aura par exemple fait les frais il y a quelques mois malgré leur engouement initial et donc oui je partais défaitiste pour cette soirée mettant à l’honneur le groupe de stoner lyonnais Occult hand order…
Alors attention on n’était pas des dizaines à apprécier le groupe dans la salle du bar mais au moins, les présents ont été attentifs et même réceptifs à la musique proposée par le groupe bien que pratiquant un genre dont les montluçonnais sont peu habitués. Secouages de tête au programme et sourires affichés sur les visages cela me semble être une bonne réussite !

Pour ce qui est de la performance du groupe ? Faut vraiment en parler ? Mais tu étais où ?

Plus sérieusement on a eu le droit à une performance de près d’une heure trente durant laquelle les trois musiciens ont joué aussi bien des titres phares tels que « Wound » et « Azazel » que des nouveaux morceaux prometteurs. Du lourd, du fuzz, et un peu de longueur sur laquelle il faut se laisser embarquer, ça vaut le coup une fois qu’on est dedans.

Conclusion : Une bonne petite soirée, merci au Perceval de proposer des soirées concerts malgré le peu d’attrait que cela semble parfois représenter pour la clientèle du vieux Montluçon. Il faut continuer la ville en a bien besoin. Seul bémol parfois on va dire qu’il ne se passe « rien » dans le coin et pourtant ce soir-là le 109 proposait également une soirée rock qui devait être fort intéressante.