Jean-Louis Aubert
16 poèmes adaptés de Configuration du dernier rivage de Michel Houellebecq, au chapitre Les parages du vide pour l’essentiel, qui ont ainsi trouvé leurs titres en chansons sur l’album. Aubert s’est approprié Houellebecq, comme s’ils s’étaient toujours habités, locataires l’un de l’autre. Un rock littéraire qui l’est si peu, tant le poète va au choc, à la lumière de l’os, sans jamais se payer de mots. Idem du musicien, qui a rejoint l’essentiel, doux quand ça l’invitait, dur quand ça le commandait. Une poésie sonique en rock cardiaque. Houellebecq lui a répété : “ c’est plus beau que ce que j’ai écrit !” Aubert répondait à chaque fois : “ Mais non, c’était déjà là, dans les textes”.
