Julien Girard
Julien Girard revient avec ses “bulles d’existence” et décortique avec jubilation nos vies de simples humains. Dans “Montfermeil”, il se fait petite frappe de banlieue à l’accent Parigot dans un casse qui tourne plutôt très mal…puis scrute notre “Monde bizarre”, aperçu par le hublot d’une soucoupe volante. Les mots qui font rire s’effacent alors pour laisser la batterie et la basse électrique marteler les pulsations du cœur de “La Machine”, tableau au vitriol d’une société à la Orwell qui résonne étrangement comme la nôtre.